"Jusqu’au 14 septembre, l'œuvre de Gyula Czimra (peintre, 1901-1966) est présentée à la Galerie nationale hongroise. L’exposition, scindée en six parties et intitulée « Sans ombres » décrit soigneusement l’espace et l’univers intérieur du « Morandi hongrois » - le visiteur est véritablement envahi par le déluge stylistique de l’artiste non-conformiste. Selon ses propres mots, « J’ai passé une moitié de ma vie à me chercher » ; vers la fin de la présentation, cela sautera aux yeux : il s’est trouvé, dans sa plus pure vérité.
En dépit du titre de la collection, le travail de l’artiste, qui s'abstenait de dessiner des ombres, a rarement vu la lumière ; il n’a vécu que trois de ses expositions et n’est guère parvenu à commercialiser ses œuvres. Actif à la veille du nouveau réveil de la peinture hongroise, la critique d’art - tant historique que contemporaine - est en difficulté avec Czimra ; quoique la plupart des connaisseurs du 20e siècle aient fait la moue d’où sa « naïveté », une multitude d’artistes influents - y compris Zsigmond Károlyi ou Erzsébet Vojnich - le reconnaissent comme leur maître.
Les nuits parisiennes
Le cauchemar économique provoqué par le Traité de Trianon a rapidement poussé l’artiste à partir pour l’étranger, dans le but de parfaire sa maîtrise de la peinture. Il a choisi l’acropole culturelle, Paris, comme demeure. Dans le sillage de László Paál et de l’art plein air, avec ses amis Jenő Göebel Paizs, Ernő Jeges et Albert Varga, ils se sont rendus à maintes reprises à Barbizon e à Charenton, travaillant sur place." La suite sur jfb.hu

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