Vernissage : Mardi 19 janvier à 18h
20 janvier - 20 mars
Maison Populaire - 9bis, rue Dombasle - 93100 Montreuil
Andrea Büttner, Susan Collis, Vincent Ganivet, Sofia Goscinski, Delphine Reist, Mladen Stilinović, Tamás Szentjóby
Et la mythique danse de l’escalier de Bill Robinson, la soprano américaine Florence Foster Jenkins, un marathon de danse à Brooklyn, Maradona filmé par Emir Kusturica, un bal de grévistes en 1936.
Commissariat de l’exposition / Curator : Florence Ostende
Imaginer ce qui travaille en dehors du monde du travail : cette formule en apparence contradictoire résume le programme des « compétences invisibles ». Ce premier volet inaugure un cycle de trois expositions en écho à la proposition de la Maison Populaire, « Travail de la culture, culture du travail ».
L’exposition « Les compétences invisibles » est née d’une réflexion sur les représentations du travail (voire les clichés) qui placent souvent l’ouvrier derrière sa machine ou l’homme d’affaire en réunion dans son entreprise. À travers la représentation d’un geste, d’une pose, d’une méthode, d’une technique, il semblerait que les compétences n’ont de valeur qu’au sein de leur domaine d’activité. Que se passerait-il si elles quittaient leur champ d’action pour exister ailleurs ? Pourraient-elles subsister dans un espace sans but déterminé ?
La reconnaissance ou non d’une compétence en fonction du domaine a établi une hiérarchie des actions (petites et grandes, efficaces et inutiles, nobles ou dégradantes etc.). L’exposition cherche ailleurs : un espace où « incompétences » et « surcompétences » cohabiteraient sans échelle de valeur. Un espace où le contenu d’une activité flotterait sans cesse entre travail et non-travail, où petits et grands travaux seraient interdépendants, où chanter juste et chanter faux, inventer et imiter activeraient les mêmes forces vitales.
À la périphérie du travail, tout un éventail d’humeurs, de postures et de sensations imperceptibles s’associent à ces compétences sans pour autant justifier d’une efficacité réelle. Endurance, perfectionnisme, compétition, paresse, croyance, l’impact de leur production est impalpable, inquantifiable. « Les compétences invisibles » expose le travail qui n’a pas l’air d’en être mais qui en est, l’air de rien.
20 janvier - 20 mars
Maison Populaire - 9bis, rue Dombasle - 93100 Montreuil
Andrea Büttner, Susan Collis, Vincent Ganivet, Sofia Goscinski, Delphine Reist, Mladen Stilinović, Tamás Szentjóby
Et la mythique danse de l’escalier de Bill Robinson, la soprano américaine Florence Foster Jenkins, un marathon de danse à Brooklyn, Maradona filmé par Emir Kusturica, un bal de grévistes en 1936.
Commissariat de l’exposition / Curator : Florence Ostende
Imaginer ce qui travaille en dehors du monde du travail : cette formule en apparence contradictoire résume le programme des « compétences invisibles ». Ce premier volet inaugure un cycle de trois expositions en écho à la proposition de la Maison Populaire, « Travail de la culture, culture du travail ».
L’exposition « Les compétences invisibles » est née d’une réflexion sur les représentations du travail (voire les clichés) qui placent souvent l’ouvrier derrière sa machine ou l’homme d’affaire en réunion dans son entreprise. À travers la représentation d’un geste, d’une pose, d’une méthode, d’une technique, il semblerait que les compétences n’ont de valeur qu’au sein de leur domaine d’activité. Que se passerait-il si elles quittaient leur champ d’action pour exister ailleurs ? Pourraient-elles subsister dans un espace sans but déterminé ?
La reconnaissance ou non d’une compétence en fonction du domaine a établi une hiérarchie des actions (petites et grandes, efficaces et inutiles, nobles ou dégradantes etc.). L’exposition cherche ailleurs : un espace où « incompétences » et « surcompétences » cohabiteraient sans échelle de valeur. Un espace où le contenu d’une activité flotterait sans cesse entre travail et non-travail, où petits et grands travaux seraient interdépendants, où chanter juste et chanter faux, inventer et imiter activeraient les mêmes forces vitales.
À la périphérie du travail, tout un éventail d’humeurs, de postures et de sensations imperceptibles s’associent à ces compétences sans pour autant justifier d’une efficacité réelle. Endurance, perfectionnisme, compétition, paresse, croyance, l’impact de leur production est impalpable, inquantifiable. « Les compétences invisibles » expose le travail qui n’a pas l’air d’en être mais qui en est, l’air de rien.
Événements autour de l’exposition :
Taxi Tram le 30 janvier :
Parcours en bus à la Maison populaire de Montreuil, la Galerie Municipale de Vitry et le Mac/Val.
5 euros. Réservations par email (taxitram@tram-idf.fr) ou par téléphone (01 53 34 64 43)
Art In Vivo le 10 février à 20h :
Concours de rhétorique en lien avec l’exposition
Entrée libre
www.maisonpop.fr
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