samedi 22 octobre 2011

Antál Szerb : Le voyageur et le clair de lune

À peine mariés, Mihály et son épouse, Erszi, arpentent l’Italie pour leur voyage de noces.
Tous les deux forment un couple atypique, issu d’une année d’adultère. Leur mariage s’est finalement opéré dans la précipitation lorsqu’Erszi a quitté son premier mari afin de mener cet amour passionné avec Mihály. Dès leur séjour à Venise, Mihály semble rattrapé par les souvenirs du passé. Cette résurgence de sentiments résulte de la rencontre fortuite avec une ancienne connaissance de Mihály. La conversation que les deux époux ont eue avec ce fantôme du passé pousse Erszi à interroger son époux qui finit par lui livrer une histoire singulière.
Il lui explique alors la relation ambigüe qu’il a entretenue, lui et deux de ses amis, avec un frère et une soeur nommés Tamás et Éva Ulpius. Suite à la mort prématurée et mystérieuse de Tamás, le groupe d’amis s’est disloqué et Mihály ne cesse depuis de rechercher Éva… Au fil des jours, Mihály semble ne pas trouver sa place dans cette nouvelle vie et au sein de son couple. Erzsi, quant à elle, constate qu’elle et son mari se connaissent finalement bien mal.
Tous deux continuent de parcourir l’Italie. Ils reçoivent du courrier régulièrement. Alors qu’ils sont à Florence, Mihály ouvre une lettre de l’ancien mari d’Erszi, Zoltán, dans laquelle l’époux esseulé somme Mihály de bien s’occuper d’Erszi. Mihály comprend alors que lui ne peut apporter la stabilité et la protection qu’Erzsi mérite. Mihály se sent de moins en moins bien dans cette nouvelle relation.
Lors d’un autre déplacement en train en Italie, il abandonne plus ou moins sciemment Erszi. Celle-ci monte dans un train pour Rome, Mihály monte dans un autre vers une destination incertaine. Il arpente alors le pays, allant de ville en ville, jusqu’à l’épuisement … Il s’écroule fiévreux et se réveille dans l’hôpital d’une ville qu’il ne connaît pas et où il va séjourner. Il fait alors le constat des quinze dernières années de sa vie, réalisant qu’il n’a jamais mené sa vie comme il l’entendait … À partir de ce moment, Mihály va aller de rencontre en rencontre, mener une vie de bohème sans le sou et sans se soucier du sort de Erszi, restée sans nouvelle de lui.

Natalia Zaremba-Huzsvai (Traducteur) , Charles Zaremba (Traducteur)
Nouvelle traduction
Editions Viviane Hamy Poche paru le : 13 octobre 2011

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