"FIGAROVOX/ANALYSE- L'écrivain Christian Combaz, rappelle que le quart de la population hongroise vit hors des frontières malmenées par Clemenceau en 1920. Les Hongrois de l'exil ont suivi l'affaire ukrainienne avec beaucoup d'attention.
Imaginez que la Bretagne ait été donnée à l'Angleterre par traité en
1920, et que la pratique du français y soit, un siècle plus tard, une
source de conflits. Imaginez que l'Alsace et la Lorraine aient été
cédées de force à l'Allemagne. Imaginez que la Savoie et le comté de
Nice aient été attribués à l'Italie à l'issue d'une conférence
internationale.
La Hongrie a été victime d'une équipe de
chirurgiens fous de la géopolitique. En scellant le traité de Trianon
ils ont posé un plâtre sur une fracture ouverte. Depuis un siècle, et
singulièrement depuis la chute du mur de Berlin, le pays continue à
couver une infection qui pourrait flamber à la faveur de l'exemple
ukrainien. Le niveau de vie à Budapest, et ce qu'il faut bien appeler le
génie hongrois, source d'un complexe de supériorité facile à déceler
dans toute la région, de Bratislava à la ville de Cluj en Roumanie, et à
la Voïvodine serbe, accentuent le ressentiment des populations de
langue hongroise piégées par l'histoire hors de leur mère-patrie." La suite sur lefigaro.fr
jeudi 24 avril 2014
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