En plein coeur
Fidèle entre les fidèles, le Quatuor Takács
revient comme chaque année au Théâtre de la Ville. Éminent représentant
de l’école Mitteleuropa, il nous propose un programme empreint de
douleurs et d’épreuves.
Ainsi Beethoven décrit-il le mouvement central de son Quatuor n° 15,
véritable quatuor au cœur du quatuor, comme un « chant d’action de
grâce d’un convalescent » après la maladie qui l’a traumatisé dans les
mois précédant la composition. Concernant ses Cinq mouvements pour quatuor à cordes op. 5, Anton Webern confiera à Alban Berg qu’il les a écrits sous le coup du décès de sa mère en 1906. Quant au Quatuor n° 2 en la majeur, op. 68 de Chostakovitch, composé en 1944, c’est une œuvre de guerre et de deuil…
J. S.
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lundi 12 mai 2014
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