"L’Union européenne compte parmi ses membres un Etat qui affaiblit
gravement les institutions de sa démocratie : la Hongrie du premier
ministre hongrois, Viktor Orban. Ses trois premières cibles ont été les
médias, la justice et la culture. La presse fit l’objet en 2010 d’une
loi d’encadrement et la Cour constitutionnelle, en 2011, fut largement
remaniée aux « couleurs » du parti en place. De nombreuses autres
atteintes aux libertés ont suivi.
En avril 2011, dans une démarche inédite au niveau européen, 21
magistrats hongrois avaient alerté Bruxelles sur le risque que courait à
leurs yeux l’indépendance de la justice de leur pays. Il était clair,
dès ce moment, que la Hongrie violait les traités qu’elle avait signés,
notamment l’article 2 du traité de Lisbonne, qui consacre comme valeurs
européennes « la démocratie, l’Etat de droit, le respect du pluralisme [et] de la non-discrimination », ainsi que la Charte des droits fondamentaux (moins connue) qui, en son article 11, consacre « la libertédes médias et leur pluralisme »." La suite sur lemonde.fr (version abonnés)
mercredi 5 novembre 2014
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