"Imre Pozsgay, mort le 25 mars à
Budapest, la capitale magyare, restera dans les annales comme le
« Gorbatchev hongrois », l’homme qui a contribué à la chute du régime
communiste mais qui a ensuite été balayé par l’accélération de
l’Histoire. La disparition de M. Pozsgay, à la veille de son 83e anniversaire,
a suscité de nombreux hommages en Hongrie, tant ce personnage atypique a
joué un rôle important dans l’effondrement de la dictature marxiste
agonisante à la fin des années 1980.
Son destin s’annonçait glorieux. Ce tribun massif, avec une voix rauque et un regard espiègle, faisait partie de la poignée de rénovateurs qui avaient compris que le statu quo n’était plus possible dans l’ex-Europe soviétisée. A l’instar de Mikhaïl Gorbatchev, en URSS, auquel il fut forcément comparé, Imre Pozsgay incarnait une relève pour le Parti communiste, à bout de souffle après l’interminable règne de Janos Kadar. Ce dernier avait été porté au pouvoir par les chars de l’Armée rouge, venus écraser la révolution de 1956, et ne l’avait quitté, à moitié sénile, qu’en 1988.
L’objectif de Pozsgay était clair : encadrer le changement plutôt que le subir." La suite sur lemonde.fr (version payante)
Son destin s’annonçait glorieux. Ce tribun massif, avec une voix rauque et un regard espiègle, faisait partie de la poignée de rénovateurs qui avaient compris que le statu quo n’était plus possible dans l’ex-Europe soviétisée. A l’instar de Mikhaïl Gorbatchev, en URSS, auquel il fut forcément comparé, Imre Pozsgay incarnait une relève pour le Parti communiste, à bout de souffle après l’interminable règne de Janos Kadar. Ce dernier avait été porté au pouvoir par les chars de l’Armée rouge, venus écraser la révolution de 1956, et ne l’avait quitté, à moitié sénile, qu’en 1988.
L’objectif de Pozsgay était clair : encadrer le changement plutôt que le subir." La suite sur lemonde.fr (version payante)
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