jeudi 20 juin 2019

Sándor Ferenczi, des temps de l’anathème à la renaissance

"Mais qui était donc Sándor Ferenczi ? Dans sa préface de Thalassa, Nicolas Abraham s’interroge, interpelle le lecteur : « Parfois, notre méfiance s’élève, serions-nous pris dans les filets de quelque séduction métaphysique ? Il n’en est rien. Les éclaircissements que Ferenczi nous apporte [...] sont destinés à faire œuvre de science, à proposer des hypothèses, à construire des plans de recherche, à découvrir des faits nouveaux. » Scientifique, la démarche de Sándor Ferenczi l’était résolument, mais sans jamais tourner le dos à ses intuitions cliniques. Déterminé à explorer, à aller plus loin. Serait-ce au prix d’admettre par la suite – avec la sincérité qui le caractérisait – avoir choisi de changer d’itinéraire. Dans une lettre adressée à Freud, datée du 15 septembre 1931 (Cité par Judith Dupont dans sa préface du Journal clinique… ), Ferenczi écrit : « Selon ma manière habituelle, je ne rechigne pas à en tirer les conséquences, aussi loin que possible – souvent jusqu’à une limite où je me mène ad absurdum ; mais cela ne me décourage pas, je cherche à progresser sur d’autres voies, souvent radicalement opposées, et j’ai toujours l’espoir de trouver un jour le bon chemin. » Sándor Ferenczi errait avec lucidité mais ne s’égarait pas." La suite sur cairn.info

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