vendredi 14 juin 2019

Gyula Grosics, l’éternel rebelle

"Gyula Grosics s’est éteint il y a cinq ans jour pour jour, le 13 juin 2014. Principalement connu pour avoir été le dernier rempart du « Onze d’Or » hongrois, l’emblématique gardien s’est toujours dressé en farouche opposant au régime socialiste durant la Guerre froide, ce qui n’est pas allé sans lui causer certaines mésaventures. Retour sur le parcours – mouvementé – d’un insoumis.
Nous sommes le 25 mars 2008. A moins de deux mois du début de l’Euro austro-suisse, les sélections nationales peaufinent leur préparation avec des rencontres amicales. En France, les amoureux de ballon rond pleurent Thierry Gilardi, décédé des suites d’un arrêt cardiaque. Le même jour, en Hongrie, une scène curieuse attire l’attention des observateurs. Ferencváros profite de la trêve internationale pour accueillir Sheffield United au stade Flórián Albert. A la lecture de la feuille de match, un détail interpelle : le joueur titularisé dans le but par János Csank se nomme… Gyula Grosics. S’agit-il du dernier rempart du légendaire « Onze d’Or » des années 1950 ? Oui, c’est bien lui. Au coup d’envoi, le gardien octogénaire (82 ans) prend place dans la cage budapestoise. Il y reste une poignée de secondes, avant d’être suppléé par Ádám Holczer et de sortir sous l’ovation du public. Ça y est, Grosics a exaucé son vœu le plus cher : porter le maillot de son club de cœur. 46 ans après avoir mis un terme à sa carrière." La suite sur footballski.fr

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