"La Hongrie enrage. Démembrée en 1920, ultime associée de Hitler livrée à Moscou en 1945, réprimée en 1956, bien placée en 1989, mais défaillante aujourd'hui. Recrue minorée d'une Europe fourbue, le pays verse, à la veille des législatives du 6 avril, dans le populisme hallucinatoire de Viktor Orbán. Vérification sur place...
Métropole hypertrophiée d'un moignon d'empire, Budapest souffre de
vague à l’âme géopolitique. Aucune ville au monde ne semble ainsi
flotter dans de trop grands habits urbains. Les souvenirs tiennent lieu
de présent, à chaque coin de rue. « Nous n’avons pas su tourner la
page », reconnaît Balázs Weyer, qui enseigne le journalisme et l’éthique
de l’information à l’université de Pécs. Quelle page ? Celle du
post-communisme, qui a vu les héritiers du régime anéanti en 1989
gouverner le pays de 1994 à 1998, puis de 2002 à 2010 ? La page du
socialisme (1947-1989) ? Le proto-fascisme puis le nazisme assumé du
“régent” ..." La suite sur mediapart.fr version payante
samedi 5 avril 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.