"Dans une Europe secouée d’est en ouest par une méchante vague
populiste, le cas hongrois doit être observé avec attention. A bien des
égards, l’expérience menée par Viktor Orbán depuis 2010 incarne cette
amère mixture politicienne, produit de la crise du capitalisme
mondialisé comme de l’affaiblissement d’une gauche en mal d’alternative.
Viktor Orbán s’était donné quatre ans pour redresser la Hongrie.
Après deux décennies de réformes libérales, le pays magyar avait été
durement frappé par le krach de Wall Street. Orbán, ancien libéral
écarté du pouvoir en 2002, a d’abord refondé sa formation, le Fidesz,
transformé en machine de guerre militante. Pourtant anticommuniste
viscéral, il a bâti un nouveau projet aux confluences de la gauche et de
la droite. A la première, il a emprunté le caractère protecteur de la
nation, le volontarisme économique, la souveraineté populaire. Et des
méthodes: la mobilisation de rue et la refondation constitutionnelle." La suite sur lecourrier.ch
jeudi 3 avril 2014
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