jeudi 3 avril 2014

Hongrie, laboratoire européen

"Dans une Europe secouée d’est en ouest par une méchante vague populiste, le cas hongrois doit être observé avec attention. A bien des égards, l’expérience menée par Viktor Orbán depuis 2010 incarne cette amère mixture politicienne, produit de la crise du capitalisme mondialisé comme de l’affaiblissement d’une gauche en mal d’alternative.
Viktor Orbán s’était donné quatre ans pour redresser la Hongrie. Après deux décennies de réformes libérales, le pays magyar avait été durement frappé par le krach de Wall Street. Orbán, ancien libéral écarté du pouvoir en 2002, a d’abord refondé sa formation, le Fidesz, transformé en machine de guerre militante. Pourtant anticommuniste viscéral, il a bâti un nouveau projet aux confluences de la gauche et de la droite. A la première, il a emprunté le caractère protecteur de la nation, le volontarisme économique, la souveraineté populaire. Et des méthodes: la mobilisation de rue et la refondation constitutionnelle." La suite sur lecourrier.ch

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