Liliom © Cécile JEANSON |
Liliom, le bonimenteur de foire, le voyou à la gueule d’ange, tourne en rond sur le manège de la fête foraine, jusqu’à ce qu’au clair de lune il rencontre Julie, la petite bonne. Alors l’amour laisse croire à un changement, à une possible liberté. Mais bientôt le cercle se referme : le chômage, les magouilles, la misère et les coups font leur apparition. Au milieu de cette résignation sourde et de ce désespoir, un avenir pointe son nez. L’enfant s’annonce, et Liliom se reprend à rêver. C’est décidé, ils partent en Amérique. Reste seulement à trouver un peu d’argent. Mais dans la spirale qui l’entraîne vers sa chute, un braquage ne peut que mal tourner…
L’auteur hongrois Ferenc Molnár qualifiait lui-même cette pièce singulière créée en 1909 de « légende de banlieue en sept tableaux ». Quoi de mieux, ici, à Saint-Denis, pour ouvrir la saison ? Dans cette fable sociale et onirique, le propos est parfois amer, les rapports entre les personnages violents, mais la troupe prend le contre-pied avec la douceur, l’énergie et la joie qui lui sont habituelles. Le décor de fête foraine – autos tamponneuses et grande roue –, la musique et la gouaille des douze acteurs sont la clef pour entrer dans ce monde fait d’ombres et de lumières, rude et féerique.
Je voulais écrire ma pièce avec le mode de pensée d’un pauvre gars qui travaille sur un manège de bois, à la périphérie de la ville. Ferenc Molnár
PLus d'information : theatregerardphilippe.com
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