lundi 18 avril 2016

Interview avec Péter Gárdos

Interview : Gábor Orbán
Publié dans une trentaine de pays, le premier roman de Péter Gárdos,  "La fièvre à l’aube (Ed. Robert Laffont, traduit par Jean-Luc Moreau) sort en France.
Photo : Marianna Sárközy

Jusqu’à la parution de votre roman, le public hongrois vous connaissait surtout comme réalisateur du film Le scorpion mange les gémeaux au petit-déjeuner ou de Coqueluche (distribué en France par Clavis Films). L’année dernière, vous avez adapté au cinéma La fièvre à l’aube mais c’est le roman qui a vu le jour en premier. Qu’est-ce qui explique ce « détour professionnel » qui vous a rendu célèbre comme romancier dans une trentaine de pays ?

Une contrariété. Je préparais un film comme d’habitude. Au bout d’une longue gestation, j’ai rédigé un premier jet du scénario, bientôt suivi de plusieurs autres. J’avais le sentiment que tôt ou tard l’amour de mes parents pourrait être porté à l’écran. Mais au moment où j’allais déposer la version définitive à la MMKA (fondation cinématographique hongroise), le système de financement du cinéma hongrois s’est effondré de manière spectaculaire. Il était évident qu’aucun film ne pourrait plus être monté pendant quelques années. Après les neuf années de combat que je venais de mener, neuf ans de tentatives pour mettre en forme cette histoire, j’ai vécu cet échec comme une gifle non méritée du destin. Furieux et désespéré, je décidais donc de partager coûte que coûte l’histoire de cet amour. Ce « détour professionnel » qu’a représenté le roman a été concrétisé en trois mois." La suite sur litteraturehongroise.fr

La Fièvre de l'aube (Hajnali láz) par Péter Gárdos, traduit du hongrois par Jean-Luc Moreau, 270p., Robert Laffont, 18€. En librairie le 7 avril.

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