mardi 8 janvier 2019

Ces Hongrois de Roumanie choyés par Viktor Orban

"La politique de Budapest en faveur des minorités magyares d’outre-frontières s’exerce avec force à Satu Mare, une ville séparée de la Hongrie en 1920 par le traité de Trianon et collée à la «mère patrie»
Jusqu’en 1972, quiconque voulait relier le plus directement possible en train la capitale hongroise Budapest à la ville roumaine de Satu Mare traversait la frontière à Csengersima. Mais cette année-là, la portion roumaine de la ligne a été supprimée par le régime de Ceausescu pour ne plus jamais être rétablie, ce qui contraint les voyageurs à un détour fastidieux qui leur fait perdre une heure et demie. La chute du dictateur, en 1989, n’y a rien changé. Le dossier reste depuis au point mort.
Dans la ville remplie de drapeaux bleu-jaune-rouge célébrant le centenaire de la Roumanie, l’identité hongroise persiste malgré une «roumanisation» forcée et une émigration massive sous l’ancienne dictature. Et pour cause. Depuis le retour aux affaires de Viktor Orban en 2010 à Budapest, le pouvoir nationaliste hongrois mène un vigoureux lobbying politico-culturel pour favoriser les minorités hongroises des provinces détachées de la «mère patrie» par le traité de Trianon en 1920, un traité qui avait consacré le démembrement de l’Autriche-Hongrie. Il entretient savamment ce traumatisme, causé notamment par la perte de la Transylvanie où se trouve Satu Mare." La suite sur letemps.ch

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