Éditeur de livres d’art, je me précipite, à chacun de mes passages à Budapest, à la Galerie nationale. Pour voir ce que je ne vois nulle part ailleurs : de la peinture hongroise.
La direction peut y offrir la climatisation aux gardiens joyeux (contrairement au Musée des Beaux-Arts…). Ceux qui gardent les trois peintres les plus originaux de la peinture hongroise du XXe siècle : Csontváry, Gulácsy, Farkas. Et aussi les autres, les « fauves hongrois ». Cette école n’a jamais existé, elle fut inventée par quelques historiens d’art actuels, et elle regroupe, en fait, les peintres qui sont venus pour étudier chez Matisse, pour respirer l’air de Paris, centre artistique de l’Europe d’alors ; voir ce qui s’y faisait en matière d’art contemporain. Et pour y rencontrer les autres "étrangers", les Picasso, les Gertrude Stein, les Man Ray, les Pascin, venus eux aussi, parfois à pied comme Brancusi, attirés par cet aimant. (Heureuse époque ! Aujourd’hui, les mêmes artistes iraient à Berlin, à Londres, à New York… n’importe où, sauf à Paris. Ou alors, en vitesse, pour un saut au Louvre…)." La suite sur lepetitjournal.com
* L'auteur, éditeur et écrivain, vit à Paris
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