Lorsqu'il rend visite à Mondrian dans son atelier de la rue du Départ, le Hongrois André Kertész est un photographe inconnu, installé à Paris depuis peu. Kertész cherche moins à représenter l'espace qu'à en exprimer l'essence.
En se concentrant sur des parties angulaires, il veut retrouver l'esprit de géométrie des tableaux de Mondrian. Il prend en compte de la même façon, les objets du peintre – sa pipe, ses lunettes et son visage, aussi. Il s'attarde sur une tulipe artificielle. Ni nature morte ni vue de studio, cette image est à la fois un portrait de l'artiste et de son espace de création. Programmation / intervenant(s) :
Présenté par Anne de Mondenard, responsable scientifique, Mission de la photographie
Cycle : Un dimanche, une oeuvre 2010-2011
16 janvier 2011 à 11h30Centre Pompidou
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