Jusqu'ici, vigilante sur tout ce qui rappelait les cauchemars du XXe siècle, l'Europe a rarement été avare de réactions indignées, dès lors qu'un de ces leaders dérapait lamentablement dans l'invective, le racisme, la brutalité. On se souvient de l'ostracisme dont fut l'objet l'Autriche à la perspective d'une coalition de gouvernement incluant Haider. Or, sur les rives du Danube, de bien pires choses se passent depuis six mois et les avertissements, pourtant ponctuels de la presse internationale, semblent devenus inaudibles. Comme si, à force de crier au loup au moindre hurlement, on avait fini par le laisser entrer sans crier gare." La suite sur ouest-france.fr
mercredi 5 janvier 2011
Dérive autoritaire en Hongrie
"Propos racistes. Dérives verbales. Populisme outrancier. Par ces temps de crise, le ton antidémocratique est particulièrement en vogue en Europe. Le phénomène n'est pas totalement nouveau. Depuis une quinzaine d'années, la rhétorique populiste a connu plusieurs visages. Celui de Haider en Autriche, de Bossi en Italie, de Wilders aux Pays-Bas. La liste complète serait longue. Depuis mai, elle compte un nouveau protagoniste de poids, Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois.
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