"Viktor Orbán a peur.
Toutes les décisions du Premier ministre depuis son accession au pouvoir avec les deux-tiers des votants, prouvent qu'il veut réduire ou carrément éliminer toutes les institutions capables de contrôler, de freiner ou de critiquer sa politique. Les changements fréquents de la Constitution (10 fois en 6 mois), la réduction des pouvoirs de la Cour constitutionnelle, les menaces contre le Président de la Banque centrale, la suppression de fait des fonds de pension privés, l'épuration des fonctionnaires à tous les niveaux, les nominations politiques à la tête des organes de contrôle de l'Etat (la Cour des Comptes, l'Office de la concurrence économique), les surtaxes sur les banques et certaines grandes compagnies, la brutalité des actions contre certaines propriétés étrangères y compris françaises, la possibilité d'étatiser des compagnies privées en cas de catastrophe en sont autant de preuves. La nouvelle loi sur les médias, en vigueur depuis quelques heures a réussi à attirer les critiques des organisations internationales comme l'Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe (OSCE), des politiciens influents dont Angela Merkel et celles de toute la presse étrangère. A ce propos, certains parlent déjà d'une nouvelle République des conseils en Hongrie..." La suite sur lepetitjournal.com
mardi 4 janvier 2011
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