"En hommage à Gyula Krúdy mort il y a 80 ans, nous publions la traduction d’un article d’Aladár Shöpflin paru dans la revue Nyugat en 1933.
Celui qui s’aventurerait à esquisser le portrait de Gyula Krúdy devrait
pour cela tremper sa plume dans l’encrier même de Gyula Krúdy. L’homme,
tout autant que l’écrivain, était singulier, inimitable, à l’instar de
ses personnages. Il n’appartenait à aucune école, aucun parti, aucune
communauté, pas même à la communauté des hommes. Il s’était construit
une existence sur mesure, à l’image de son écriture, sans jamais se lier
à rien ni à personne. Je doute que même en amour ou en amitié, il ne se
soit jamais livré complètement à quiconque. Il ne s’appliquait pas à
lui-même la morale de la société, il s’en était créé une, à sa mesure.
Il n’a subi qu’une seule influence littéraire, celle de Kálmán Mikszáth
mais il s’en était rapidement écarté pour laisser éclore son propre
style, unique en son genre. Il y avait en lui un côté russe, mais,
plutôt qu’une influence littéraire, il avait surtout hérité d’une
sensibilité slave." La suite sur litteraturehongroise.fr
Traduction : Gábor Orbán et Anne Veevaert
lundi 27 mai 2013
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