vendredi 4 avril 2014

La justice et les médias hongrois tentent de résister à la « pieuvre » du pouvoir

"Le stade, aux formes courbes et pointues à la fois, dans un enchevêtrement de bois et de cuivre (matériau rare pour une telle installation), donne une impression de luxe et de kitsch. Il n'est pas énorme – 3 500 places – mais pour un village de 1 700 habitants, il apparaît démesuré. Mais Felcsut n'est pas n'importe quel village.
C'est ici à une soixantaine de kilomètres de Budapest qu'est né il y a cinquante ans, Viktor Orban, premier ministre hongrois et passionné de football. Les travaux s'achèvent avant son inauguration, fin avril. C'est devenu un lieu de promenade. Une vieille femme montre en face du complexe sportif une vieille maison restaurée: «Luxueuse!», dit-elle d'un ton ironique. C'est celle de l'enfant du village, une demeure simple. «Le stade n'est-il pas un peu grand pour le village?», lui demande-t-on. «Il n'est pas pour le village, il est pour tout le pays», répond-elle fièrement. Elle est fière de ce premier ministre controversé qui est le favori du scrutin législatif, dimanche 6avril.
Felcsut, son stade, son académie de football Ferenc-Puskas, son maire font l'objet d'un livre qui se vend bien en Hongrie, Narancsbör (« La peau d'orange»), la couleur du parti de droite au pouvoir, l'Alliance des jeunes démocrates (Fidesz). L'auteure de l'ouvrage, la journaliste Krisztina Ferenczi, n'a pas été bien accueillie dans le village." La suite sur lemonde.fr version payante

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