"Le premier ministre hongrois Viktor Orbán (droite populiste), à peine réélu, impose un monument dédié aux victimes de l'occupation allemande de 1944. Mais il met au rang des tyrannisés le régime fasciste magyar, allié de Hitler et persécuteur déterminé des juifs. Révoltante réécriture de l'histoire…
Le fond de l'air européen est brun et la Hongrie de Viktor Orbán se veut coloriste en chef. Les législatives du 6 avril
ont permis au premier ministre, fort de 45 % des suffrages exprimés, de
rempiler avec les deux tiers du Parlement à sa botte. Dès le
surlendemain de cette victoire, étaient relancés, à Budapest, les
travaux d'un monument controversé, mis en sommeil le temps de la
campagne électorale : le mémorial aux victimes de l'occupation
allemande. Œuvre du sculpteur Peter Raab Parkanyi, cette allégorie
néo-classique culminant à sept mètres, nantie d'un fronton et de treize
colonnes, représente, pour un coût de 900 000 euros, l'archange Gabriel
(l'innocente Hongrie) sur lequel fond un aigle (l'Allemagne nazie, seule
et unique coupable)." La suite sur mediapart.fr
samedi 3 mai 2014
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