"La culture européenne va avoir un visage étrange dans les
cénacles internationaux, celui de Tibor Navracsics, un proche du très
contesté premier ministre hongrois Viktor Orban. Mis à part quelques
élus – le libéral belge Guy Verhofstadt et deux membres du mouvement
italien 5 étoiles –, tous les eurodéputés se sont tus, mercredi
22 octobre, à Strasbourg, quand il s’est agi de nommer commissaire à la
culture l’ancien ministre hongrois de la justice, accusé d’être l’un des
principaux auteurs de lois très contestables dans un pays qui accumule
les déficits démocratiques.
Bridant la liberté des juges, des médias, des ONG et de la
Cour constitutionnelle, le parti Fidesz (Alliance des jeunes démocrates)
a aussi mis au pas les institutions culturelles. Une trentaine
d’artistes européens de premier plan l’ont rappelé, lundi 20 octobre, au
nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Réunis par Bernard Foccroule, le directeur du Festival lyrique
d’Aix-en-Provence, ces créateurs dénonçaient un régime qui « limite la liberté d’expression, refuse la diversité et brime le secteur..." La suite sur lemonde.fr (version abonnés)
vendredi 24 octobre 2014
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