"La question est la suivante : peut-on faire à Bruxelles le
contraire de ce que l’on pratique à Budapest ? Elle s’adresse au
Hongrois Tibor Navracsics, nouveau commissaire européen à la culture,
adoubé mercredi 22 octobre par le Parlement de l’Union européenne (UE).
Elle en amène une autre : sauf à renier les principes qui la fondent,
l’Union peut-elle continuer à encaisser sans broncher les dérives
antidémocratiques de plus en plus prononcées d’un de ses membres, la
Hongrie ?
Proche de Viktor Orban, le premier ministre et chef du parti
conservateur-nationaliste Fidesz, au pouvoir depuis 2010, M. Navracsics
a occupé les fonctions de ministre de la justice à Budapest. A ce
titre, il a bridé la liberté des juges, lancé des enquêtes contre les
ONG, notamment celles bénéficiant de financements étrangers, et
participé à la mise au pas de la Cour constitutionnelle. Il a largement
contribué à un travail législatif orienté dans un sens : restriction des
libertés publiques – et culturelles." La suite sur lemonde.fr (version abonnés)
vendredi 24 octobre 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.