Nous donnons ci-dessous la traduction française du communiqué publié
par le ministère de l’Intérieur hongrois en réaction aux allégations de
l’organisme Human Rights Watch sur la situation migratoire en Hongrie.
"Le ministère de l’Intérieur hongrois réfute les allégations de Human Rights Watch (Budapest, le 13 juillet 2016)
Le ministère de l’Intérieur hongrois réfute les allégations du
rapporteur de Human Rights Watch publiées le 13 juillet 2016 sur le
traitement des réfugiés en Hongrie et le contrôle de la frontière.
Le ministère de l’Intérieur rappelle que la Hongrie respecte les
dispositions de la Convention de Schengen sur le contrôle des frontières
ainsi que la Convention de Genève, et constate avec étonnement que
Human Rights Watch attend du pouvoir exécutif qu’il s’abstienne
d’appliquer les lois votées par l’Assemblée nationale hongroise en
conformité avec les normes européennes.
La Hongrie offre la
possibilité aux migrants, aux différents postes-frontière ainsi que dans
les zones de transit, de pénétrer légalement sur le territoire national
et d’y déposer légalement leur demande d’asile. C’est clairement par
mauvaise information que Human Rights Watch donne une interprétation
erronée des procédures applicables aux demandes d’asile.
La
Hongrie prend sa part dans la prise en charge des demandeurs d’asile à
un niveau supérieur à ses moyens. L’Union européenne ne l’y a aidée en
rien, la Hongrie est restée seule face à cette charge. L’Etat hongrois
dépense environ 450 euros par mois au titre de la prise en charge de
chaque demandeur d’asile.
Dans le cadre des interventions de la
police hongroise au titre du contrôle de la frontière, huit migrants
représentant quatre cas ont porté plainte en 2016 pour brutalités
policières présumées (alors que la police hongroise a dû intervenir, sur
la même période, à l’encontre de 17 787 migrants ayant franchi la
frontière illégalement). Les enquêtes administratives diligentées pour
élucider les faits ont conclu que ces plaintes étaient infondées, mais
les enquêtes ont été également – pour éviter tout soupçon de parti-pris –
transmises aux Parquets compétents.
A la suite de l’entrée en
vigueur de la loi du 5 juillet 2016 élargissant les moyens
d’intervention aux frontières en matière migratoire, la police a
appréhendé 655 personnes qui ont été reconduites à la clôture de
sécurité provisoire le long de la frontière. Les intéressés n’ont pas
manifesté d’opposition et ont obtempéré de leur plein gré aux
injonctions des forces de police. Human Rights Watch se trompe également
dans la procédure appliquée : les personnes appréhendées pour
franchissement illégal de la frontière sont reconduites sur le
territoire hongrois.
Les migrants ne font pas l’objet de
harcèlement à la frontière hongroise. Les enfants non accompagnés, qui
se présentent en grand nombre, reçoivent protection, prestations de
santé et sont scolarisés. La Hongrie se comporte humainement avec tous
ceux qui le méritent véritablement, et ceux qui attendent à ses
frontières et sur son territoire sont traités d’une manière respectueuse
de leur situation – mais elle attend aussi des migrants qu’ils
respectent la réglementation hongroise et européenne applicable."
Human Rights Watch en français
Magyarország Kormánya
Source : Page Facebook de l'Ambassade de Hongrie à Paris
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