"Après la récente création scénique de son dernier opéra, Senza sangue, à Avignon, Peter Eötvös n'oublie pas la musique vocale puisque le festival de Salzbourg donnera le 30 juillet, en création mondiale, une oeuvre pour mezzo-soprano, ténor, récitant choeur et orchestre, intitulée Halleluja - Oratorio balbulum (littéralement, « oratorio bégayant »). C'est l'occasion de faire le point sur le parcours d'un compositeur lyrique le plus joué aujourd'hui.
En tant que compositeur, saviez-vous que vous en viendriez un
jour à aborder l’opéra, ce genre longtemps dédaigné par la musique
contemporaine ?
Je dirais que oui, parce que j’ai toujours eu un intérêt pour le
théâtre. Quand j’avais 18 ans, au début des années 1960, j’ai passé six
années à travailler dans différents théâtres de Budapest. On y donnait
le grand répertoire, et j’ai rencontré de grands acteurs. J’adorais
l’odeur propre aux théâtres, et encore aujourd’hui, quand je suis dans
un théâtre, je me sens chez moi. Ensuite, en 1967-68, j’ai passé deux
ans comme répétiteur à l’Opéra de Cologne : ce fut ma première
expérience associant théâtre et musique." La suite sur forumopera.com
jeudi 28 juillet 2016
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