"Rejeton d'une vieille lignée aristocratique confrontée au régime communiste, l'écrivain hongrois Péter Esterházy est mort le 14 juillet 2016, à l'âge de 66 ans. Nous l'avions rencontré en 2006, dans sa ville de Budapest. Nous republions aujourd'hui ce reportage.
Si l'on en croit Péter Esterházy, Budapest est une ville qui laisse entrer, « avec délectation, le serpent du Danube entre ses seins »,
Buda et Pest. Nous serions donc au bord du sein droit, à Buda, au café
Angélika, où l'écrivain hongrois arrive en souriant. C'est tôt dans la
matinée, mais aucune trace tangible de la bringue organisée la veille
pour l'anniversaire de sa femme. Goulasch de brochet, oignons farcis,
quelques crus hongrois « entre amis » : c'est tout dire. Pour l'heure,
il commande de l'eau minérale et du café. Il est venu en train de sa
maison familiale, située dans les faubourgs de la ville. Une ville qui
resplendit sous le soleil de juin. A quelques pas, le fameux pont des
Chaînes, surveillé par quatre lions de pierre qui ouvrent une gueule
sans langue (selon la légende, János Marschalkó, leur sculpteur, se
serait jeté dans le Danube après s'en être aperçu), est occupé par les
chalands et de petits quatuors jouant musique classique ou tsigane." La suite sur telerama.fr
mardi 19 juillet 2016
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