"Avant les élections législatives de
2010, Viktor Orbán, alors chef de l’opposition, a appelé de ses vœux la
« création d’un champ de forces politique central et unitaire ». Ce
désir fervent formulé à plusieurs reprises est devenu réalité, lorsque
le Fidesz d’Orbán a conquis les deux tiers des sièges au parlement à
l’issue du scrutin.
Au cours des trois dernières années, on
a été témoins du démantèlement total du système démocratique de poids et
contrepoids: le pays est désormais entièrement dans les mains du parti
monolithique d’Orbán et d’une oligarchie qui s’y rattache de manière
intime (et qui évoque à bien d’égards son homologue russe). Comment
est-ce possible, vingt ans après l’effondrement du bloc soviétique ? On
croirait rêver, si les « cyniques » n’avaient pas prédit cet état de
choses avant même la prise du pouvoir du nouveau gouvernement." La suite sur esprit.presse.fr
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