Les Echos
Un choc artistique, philosophique et émotionnel
Jean-Quentin
Châtelain joue de toutes les notes pour exprimer les nuances subtiles
du propos. Avec son drôle de phrasé traînant où perce l’accent suisse,
il donne le poids d’une vie à chaque mot. Mieux, il parvient à exprimer
l’indicible par la fièvre de son regard, par sa gestuelle crispée,
s’agrippant de toutes ses forces aux feuilles de son manuscrit-prière.
Puisque seuls survivent les mots, l’homme, lui, est à tout jamais un
fantôme….Le public sidéré est plongé dans une transe tragique.
Jean-Quentin Châtelain est salué comme il le mérite -triomphalement. On
sort anéanti du théâtre, mais convaincu de la nécessité d’un tel
spectacle. Pour soi, pour les autres. Pour dire encore et encore
l’horreur qui nous menace, il est urgent d’aller voir ou revoir Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas au Théâtre de l’Oeuvre.
Le Figaro
Il
n’y a pas de mots pour dire la force bouleversante de ce moment de
haute littérature, de grand théâtre, d’interprétation prodigieuse. Il
n’y a que de pauvres mots qui demeureront impuissants à traduire le
sentiment de vertigineuse profondeur qui saisit tout spectateur de ce Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas…
Vous sortirez le cœur chaviré, mais parfois vous aurez ri, d’un bon
grand rire franc… Jean-Quentin Châtelain, avec ce très léger accent, ce
timbre unique et envoûtant, nous conduit sur un chemin de crête,
vertigineux.
Télérama
Jean-Quentin
Châtelain épouse avec puissance, finesse, et parfois humour, toutes
les inflexions, les ramifications, les cassures. Entièrement habité,
comme hanté, l'acteur porte ce texte à l'incandescence, exprimant ainsi
l'amputation définitive de celui qui a connu les camps d'extermination.
La Terrasse
L’absurdité
de l’antisémitisme, la mécanique totalitaire, autant de thèmes
essentiels rarement explorés avec autant de densité et d’acuité. Une
œuvre à écouter d’urgence.
Spectacles Première
le
texte devient la pâte d’un orateur inspiré qui la sculpte devant nos
yeux et nos oreilles. Ce qu’il effectue est admirable. Prenant à partie
les spectateurs comme des complices ou des confidents, le comédien nous
bouleverse en nous faisant saisir comment l’écriture, pour l’écrivain
hongrois, est synonyme de survie.
Fous de théâtre
Jean-Quentin
Châtelain plonge de tout son être, de toute son âme dans le mal-être,
les mots et maux de l’auteur miraculeusement revenu des camps de
concentration, dont toute la famille fut exterminée. Tout simplement
bouleversant. …
On sort pour le moins secoué d’un moment de théâtre essentiel. Allez-y !
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