« Ton inexistence considérée comme la liquidation radicale et nécessaire de mon existence ». C’est ainsi qu’Imre Kertesz, absent à lui-même, parle à l’enfant qui ne naîtra pas, « une petite fille avec des yeux bruns, de pâles taches de rousseur, ou un garçon têtu aux yeux durs comme des cailloux bleu gris ». Cette décision n’en est pas une, elle lui a été imposée par l’horreur des camps d’extermination. L’auteur, prix Nobel de littérature 2002, déporté à Auschwitz et Buchenwald à l’âge de 15 ans, écrit avec une extraordinaire précision et une intelligence inouïe les raisons de ce non existentiel. Le Kaddish, prière des morts dans le judaïsme, pleure ici la mort et la fin de l’humanité. L’écriture prend un sens métaphysique, elle devient la raison d’être de son auteur qui ne vit que parce qu’il écrit, refusant de faire taire le questionneur et toutes ses questions, témoignant de sa vie en interrogeant au plus profond de son être. Il creuse sa tombe avec son stylo, en compagnie des millions d’hommes, femmes et enfants disparus. Cette écriture-là est faite pour être entendue, pour être partagée par le public." La suite sur journal-laterrasse.fr
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