«Par la suite, il se demanderait souvent s’il devait voir quelque chose
d’extraordinaire dans leur rencontre – cette fille venant à lui sur la
terrasse d’un café qui n’était même pas son préféré, qu’il ne
fréquentait que rarement. Si elle était passée par là la veille, ou
simplement une heure plus tôt ou plus tard, elle l’aurait manqué – il ne
l’aurait jamais connue, il serait resté seul avec ses poussins et sa
peinture et sa tristesse et sa dureté. Mais elle était venue, et il
avait poussé doucement la lourde chaise de métal pour qu’elle puisse
s’installer, et c’était comme ça que tout avait commencé.» À Budapest,
Attila Kiss, 51 ans, travailleur de nuit hongrois, rencontre Theodora
Babbenberg, 25 ans, riche héritière viennoise. En racontant la naissance
d’un couple, Julia Kerninon déploie les mouvements de l’amour dans ses
balbutiements. Car l’amour est aussi un art de la guerre, nous
démontre-t-elle avec virtuosité dans son deuxième roman.
14 x 20,5
Merci pour cette info.
RépondreSupprimerCependant cette présentation de l'Editeur me semble trop timide, l'expression "Car l’amour est aussi un art de la guerre" trop banale dans ce contexte! Je préfère cette présentation
https://surlaroutedejostein.wordpress.com/2016/01/14/le-dernier-amour-dattila-kiss-julia-kerninon/ dans laquelle y a un rapport avec l'Histoire dont on rappelle des faits rarement évoqués:
"Depuis des décennies, les deux peuples sont des frères ennemis. L’Autriche a refusé la protection de la Hongrie contre les Turcs, a engagé la Hongrie dans la première guerre mondiale et l’a laissée sous le joug des russes après la seconde guerre." Plus précisément, il aurait fallu écrire depuis "des siècles" et non des décennies...
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Mieux encore peut-être cette présentation:
http://www.motspourmots.fr/2016/01/le-dernier-amour-d-attila-kiss-julia-kerninon-8.html
"Attila porte en lui toute l’humiliation d’un peuple sacrifié par les Empereurs successifs, passé sous le joug de puissances destructrices"
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Ou encore celle-ci:
http://www.encres-vagabondes.com/magazine2/kerninon2.htm
"Ce sont quelques-unes des nombreuses interrogations que soulève le roman de Julia Kerninon qui n’est assurément pas qu’une simple et belle histoire d’amour mais peut aussi se lire, comme l’auteure l’écrit elle-même dans un court préambule, comme une histoire au sens d’archives, de passé, même dans ce que ce passé a de plus détestable. "
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Vu ainsi, le roman me semble bien plus attirant - et l'on peut s'émouvoir ou du moins se féliciter de cette façon originale et juste d'évoquer la Hongrie de nos jours - par qui a vécu 1 an en Hongrie - comme indiqué ici: http://lpolouhans.com/bloglettres/?p=288
Un roman à lire assurément - qu'il me presse d'acquérir!...
Merci michartpoesho pour ces compléments. Et l'important est que nous ayons l'envie de lire ce livre que je vais moi-même acquérir sur le champ pour me faire ma propre idée.
SupprimerBien à vous