"C’est dans l’intimité de son atelier galerie situé au cœur de Paris,
dans le très romanesque passage Choiseul, que j’ai recueilli les propos
d’Anna Stein. Avec émotion, l’artiste s’est remémorée sa petite enfance,
passée dans un foyer aimant. Les parents, issus de la grande
bourgeoisie hongroise, ont éduqué leurs deux enfants avec raffinement,
dans le plus grand confort. Puis, la guerre est arrivée avec force
séparations et privations de libertés. Les parents emprisonnés, Anna
s’est miraculeusement sortie des griffes de l’antisémitisme grâce à la
bienveillance d’un gendarme nazy hongrois, d’un séjour dans un couvent
de religieuses catholiques et des bons soins d’un couple de paysans.
Elle estime aujourd’hui avoir eu beaucoup de chance.
Jeune fille en 1956, elle s’exile vers cette France incontournable
pour les artistes du monde entier et qui la faisait tant rêver, après
avoir fui par la frontière Austro-Hongroise." La suite sur saisonsdeculture.com
vendredi 24 novembre 2017
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