"La Lune de Jupiter de Kornél Mundruczó est une expérience
forte, visuellement et émotionnellement. Outre ses plans-séquences
virtuose, le film divise non seulement ses premiers spectateurs
(certains portent le film aux nues, d‘autres le détestent,
l’intermédiaire est rare), mais également, l’auteure de ces lignes :
rarement, un film ne m’aura autant partagée. Une vision schizophrène,
disons : 75% en adéquation, 25% à l’extérieur du film. Mais La Lune de Jupiter
est tellement inclassable, bravant tout sur son passage et bluffant sur
le plan formel, que par delà cette division, il y a sinon adéquation
totale, du moins, un engouement indéniable.
La Lune de Jupiter fait gamberger pour des bonnes et mauvaises
raisons: les ellipses scénaristiques sont-elles là pour travailler
intelligemment, activement le spectateur ou bien un manquement au récit,
une maladresse non élucidée ? Ou, ne serait-ce pas tout bonnement,
expérimenter une plus grande liberté de spectateur ? Plus-value offerte
grâce à un cinéaste inventif et ouvert d‘esprit, voulant défricher des
territoires inconnus et qui enjoint le spectateur à apprécier d’être provoqué (cf l’entretien avec Kornél Mundruczó)." La suite sur culturopoing.com
lundi 20 novembre 2017
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