"Je ne m’étais pas aperçu que le communisme allait disparaître. Il me semblait éternel. De grandes
avenues sous un soleil glacé, la méfiance des uniformes verts et
l’amitié des inconnus, une grande plaine ponctuée de slogans. Le
communisme était un théâtre. Rien n’y semblait vrai.
Une société dont j’étais l’avocat m’avait envoyé à Budapest. J’étais accompagné par
un homme d’affaires hongrois d’une soixantaine d’années. Ferenc Bartha
avait fait en France une belle carrière, et, au moment de la retraite,
ouvert un bureau de conseil. Il guidait les négociants et les
industriels dans son ancien pays. C’était un agréable compagnon, qui se
tenait à égale distance de la France et de la Hongrie et s’amusait
autant de moi que de ses compatriotes." La suite sur la-croix.com
mercredi 15 novembre 2017
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