"Par la publicité d’Etat, les annonceurs publics subventionnent
indirectement et en abondance les journaux proches du Fidesz, qui sont
aussi ceux qui ont le moins de lecteurs... Et les titres laissés pour
compte tombent comme des mouches.
La presse traverse une profonde crise en Hongrie. Les disparitions récentes de titres emblématiques que sont le Népszabadság, le Magyar Nemzet et la semaine passée de Heti Válasz,
sont là pour l'illustrer. Mais dans ce paysage sinistré, quelques
journaux tirent très bien leur épingle du jeu et ils ne le doivent en
rien ni à leurs succès éditoriaux ni commerciaux.
En effet, en Hongrie, l'Etat est l'un des plus gros annonceurs. Et
sans surprise, ce sont les médias proches ou dans les mains du parti au
pouvoir, le Fidesz, qui captent la totalité de ces revenus
publicitaires. A tel point que G7, le site d'investigation qui les a publiés, les considère comme des "subventions publiques déguisées".
L'injustice est d'autant plus criante que cela est fait en dépit de toute logique commerciale, car..." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
jeudi 14 juin 2018
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