"duo • 35 min
Gábor
Varga, né en Ukraine, et József Trefeli, en Australie, sont tous les
deux d’origine hongroise. C’est fort de ce point commun et de leur
connaissance des danses traditionnelles qui les ont bercés depuis
l’enfance qu’ils ont travaillé.
En nommant leur pièce du nom qui désigne un individu crée par Dieu mais sous-entend aussi un être hors norme, les deux chorégraphes-danseurs placent Creature à la fois sous le signe de l’origine et de l’exotisme, du mystère. Ils convoquent donc les ingrédients du folklore - mise en place de rituels, danse exprimant une puissance archaïque, pieds frappant le sol, accessoires, masques et costumes évoquant les rituels païens et donnant aux deux interprètes des allures de totems colorés et dansant - mais ils les déplacent. Le bâton et le fouet très présents dans le vocabulaire de la danse traditionnelle, sont ici manipulés, posés, reposés, et explorés pour leur résonance spatiale et leur consonances rythmiques plus que comme des symboles de force et de virilité. Ce faisant, ils donnent à leurs jeux martiaux et leur marche impérieuse une dimension un peu absurde et farcesque : leur danse est bien héritée des temps passés, mais filtrée par le prisme du contemporain. Inspirée de l’art du recyclage, puisant à différentes sources, revisitant l’histoire de leur propre folklore mais le mêlant celui d’autres pays pour en extraire l’essence et le dénominateur commun, ils évoluent au centre du public, comme dans les compétitions de hip-hop, et finissent par prendre à témoin les spectateurs de leur étrange cérémonial. József Trefeli et Gábor Varga se livrent ainsi à un éloge joyeux, plein de puissance et d’énergie, de toutes les appropriations et de toutes les métamorphoses." Plus d'information et réservations sur rencontreschoregraphiques.com
Creature - József Trefeli et Gábor Varga - création from adc on Vimeo.
En nommant leur pièce du nom qui désigne un individu crée par Dieu mais sous-entend aussi un être hors norme, les deux chorégraphes-danseurs placent Creature à la fois sous le signe de l’origine et de l’exotisme, du mystère. Ils convoquent donc les ingrédients du folklore - mise en place de rituels, danse exprimant une puissance archaïque, pieds frappant le sol, accessoires, masques et costumes évoquant les rituels païens et donnant aux deux interprètes des allures de totems colorés et dansant - mais ils les déplacent. Le bâton et le fouet très présents dans le vocabulaire de la danse traditionnelle, sont ici manipulés, posés, reposés, et explorés pour leur résonance spatiale et leur consonances rythmiques plus que comme des symboles de force et de virilité. Ce faisant, ils donnent à leurs jeux martiaux et leur marche impérieuse une dimension un peu absurde et farcesque : leur danse est bien héritée des temps passés, mais filtrée par le prisme du contemporain. Inspirée de l’art du recyclage, puisant à différentes sources, revisitant l’histoire de leur propre folklore mais le mêlant celui d’autres pays pour en extraire l’essence et le dénominateur commun, ils évoluent au centre du public, comme dans les compétitions de hip-hop, et finissent par prendre à témoin les spectateurs de leur étrange cérémonial. József Trefeli et Gábor Varga se livrent ainsi à un éloge joyeux, plein de puissance et d’énergie, de toutes les appropriations et de toutes les métamorphoses." Plus d'information et réservations sur rencontreschoregraphiques.com
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