"La droite compte sur le premier ministre hongrois pour endiguer les populistes, dont il est pourtant le modèle.
C’est lors d’un congrès du PPE, le Parti populaire européen, qu’on
mesure à quel point la fédération des droites de l’Union est une
mécanique bien huilée, dotée d’un véritable esprit de famille. Surtout
quand l’événement se déroule à Munich, l’opulente capitale bavaroise,
comme ce fut le cas mercredi 6 et jeudi 7 juin. Visite guidée de la
faculté de technologie, dîner sous les voûtes sublimes de l’Antiquarium,
au cœur de la vieille ville, folklore en chapeaux à plumes…
La puissance invitante, Manfred Weber, voulait un rendez-vous plus
que parfait. L’élu de la CSU (alliée bavaroise de la CDU) et patron du
PPE au Parlement européen, rêve d’être désigné chef de file des
conservateurs pour remplacer Jean-Claude Juncker à la tête de la
Commission fin 2019. Parmi ses hôtes, Angela Merkel a profité de
l’occasion pour lancer sa campagne des élections européennes de mai 2019
avec un discours programmatique très apprécié des élus.
Fort de ses 219 élus à Strasbourg, cumulant tous les postes-clés
(présidence de la Commission, du Conseil et du Parlement européen), le
PPE reste de loin la principale instance de pouvoir de l’Union. Même
s’il est peu connu en France, Joseph Daul, son président, est alsacien
et très discret. Ses vingt eurodéputés hexagonaux, y sont très peu
actifs, à l’exception d’une poignée d’eurodéputés : Françoise
Grossetête, Alain Lamassoure ou Franck Proust.
Sur la migration, le PPE s’est peu à peu rapproché des vues du leader hongrois, celles d’une Europe forteresse." La suite sur lemonde.fr (article payant)
samedi 9 juin 2018
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