"Ce sera "un test décisif" pour l’Europe a dit hier Angela Merkel sur
l’immigration. Le nouveau gouvernement italien (un des 6 pays
fondateurs) fait vaciller l’Union Européenne et lance la bataille pour
les élections européennes : une "orbanisation" de l’Europe ?
Ce dernier épisode d’une « crise migratoire » en Union Européenne est aussi une étape politique emblématique de la
poussée de mouvements politiques disruptifs, populistes, non
institutionnels, arrivés au pouvoir en Europe depuis environ 10 ans.
En Italie, Autriche, Pologne, Danemark, ils ont pour point commun un
certain souverainisme fiscal et migratoire ; et une pratique politique
aux limites du droit international et de l’Etat de droit.
Cette « orbanisation » de l’UE (comme l’écrit notre invité Sylvain
Kahn) tire son nom du Premier Ministre Hongrois au pouvoir depuis 2015,
qui avait déjà théorisé son modèle de « démocratie illibérale » comme
réaction identitaire et souverainiste, avec une hostilité
croissante envers les migrants : talonnés par l’extrême droite ou alliés
avec elle, de plus en plus de partis européens s’engagent désormais
dans des coalitions ou des thématiques similaires. Leur
stratégie aux limites du consensus diplomatique et du spectre politique
institutionnel se développe plus que jamais au sein de l’Union
Européenne et construisent un « nationalisme européen » nouveau.
Ces partis comptent peser lors des élections européennes en 2019. L’orbanisation de l’UE est-elle inéluctable ?" A écouter sur franceculture.fr
vendredi 15 juin 2018
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