jeudi 13 décembre 2018

Une rencontre avec l’écrivain György Dragomán

"Né en 1973 à Târgu Mureş dans la communauté hongroise de Roumanie, et installé depuis 1988 en Hongrie, l’écrivain György Dragomán est actuellement en résidence à Berlin où il travaille à son prochain roman. De passage à Paris pour le festival Un week-end à l’Est où il participait à deux rencontres autour de ses deux romans traduits en français (Le roi blanc et Le bûcher), il s’est prêté à un entretien autour de son œuvre et des grands sujets qui la traversent.

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Vous êtes l’auteur de deux romans traduits dans des dizaines de langues et qui partagent de nombreuses similarités en termes de temporalité, d’ancrage géographique et de narrateurs. Mais ces deux romans ne reflètent pas l’intégralité de votre œuvre en hongrois : comment vous décrivez-vous en tant qu’écrivain ?

Je suis principalement un romancier, auteur de trois romans dont deux ont été traduits. J’écris depuis que j’ai 13 ans, chaque jour, même si je n’écris pas toujours très rapidement. En général je commence avec des nouvelles, dont certaines deviennent ensuite des romans. Mais j’ai fait beaucoup d’autres choses : j’étais critique gastronomique, et traducteur, au départ. J’ai moins de temps maintenant donc je traduis moins, mais c’est une très bonne école quand on veut écrire. J’ai écrit deux pièces de théâtre, j’aime aussi écrire des textes très courts : je publie par exemple chaque semaine des textes de science-fiction sur un portail en ligne, avec une contrainte de 1000 mots. Il y a cette tradition en Hongrie d’écrire des textes très courts, suivant par exemple le style d’István Örkény." La suite sur passagealest.wordpress.com

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