"Le public salzbourgeois a moyennement
apprécié, semble-t-il, les facéties iconoclastes du compositeur
hongrois, Peter Eötvös, dont la pièce pour solistes, récitant, chœur et
orchestre, Halleluja – Oratorium balbulum, était créée samedi
30 juillet au Festival de Salzbourg. Il faut dire que le compositeur
hongrois n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Sur un texte de
son compatriote, l’écrivain Peter Esterhazy, disparu le 14 juillet et à
la mémoire duquel est dédié le concert, Eötvös a composé une musique
puissante et ironique, farcie d’emprunts aux alléluias plus ou moins
célèbres de l’histoire de la musique – de Monteverdi à Bartok, sans
oublier Bach, Mozart, Moussorgski, Bruckner et bien sûr, le
« tubissime » Messie, de Haendel.
Il est question d’un monde sans avenir, où la culture n’est plus qu’un brouet d’eau claire. De la rencontre d’un ange (Iris Vermillion) avec Nietszche, qui a viré à la beuverie, tandis qu’un prophète bègue du IXe siècle (épatant Topi Lehtipuu) tente de trouver des solutions – il s’agit du moine suisse Notger de Saint-Gall (circa 840-912), surnommé « Balbulus » en raison de son problème d’élocution, musicien, historien de Charlemagne et grand poète médiéval." La suite sur lemonde.fr (version payante)
Il est question d’un monde sans avenir, où la culture n’est plus qu’un brouet d’eau claire. De la rencontre d’un ange (Iris Vermillion) avec Nietszche, qui a viré à la beuverie, tandis qu’un prophète bègue du IXe siècle (épatant Topi Lehtipuu) tente de trouver des solutions – il s’agit du moine suisse Notger de Saint-Gall (circa 840-912), surnommé « Balbulus » en raison de son problème d’élocution, musicien, historien de Charlemagne et grand poète médiéval." La suite sur lemonde.fr (version payante)
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