vendredi 5 août 2016

A Salzbourg, l’« Halleluja – Oratorium balbulum » puissant et ironique de Peter Eötvös

"Le public salzbourgeois a moyennement apprécié, semble-t-il, les facéties iconoclastes du compositeur hongrois, Peter Eötvös, dont la pièce pour solistes, récitant, chœur et orchestre, Halleluja – Oratorium balbulum, était créée samedi 30 juillet au Festival de Salzbourg. Il faut dire que le compositeur hongrois n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Sur un texte de son compatriote, l’écrivain Peter Esterhazy, disparu le 14 juillet et à la mémoire duquel est dédié le concert, Eötvös a composé une musique puissante et ironique, farcie d’emprunts aux alléluias plus ou moins célèbres de l’histoire de la musique – de Monteverdi à Bartok, sans oublier Bach, Mozart, Moussorgski, Bruckner et bien sûr, le « tubissime » Messie, de Haendel.
Il est question d’un monde sans avenir, où la culture n’est plus qu’un brouet d’eau claire. De la rencontre d’un ange (Iris Vermillion) avec Nietszche, qui a viré à la beuverie, tandis qu’un prophète bègue du IXe siècle (épatant Topi Lehtipuu) tente de trouver des solutions – il s’agit du moine suisse Notger de Saint-Gall (circa 840-912), surnommé « Balbulus » en raison de son problème d’élocution, musicien, historien de Charlemagne et grand poète médiéval." La suite sur lemonde.fr (version payante)

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