"« Le voyage a été très difficile, surtout pour ma fille », nous
explique Noor*, 27 ans, une femme d'Afghanistan. « J'ai dû la voir être
terrorisée tous les jours, j'ai dû sécher ses larmes tous les jours. »
Noor est à Horgos (Хоргош), à la frontière entre la Serbie et la
Hongrie, dans un camp de tentes installé avant la zone de transit, près
d'une haute barrière en fils barbelés. Tous les matins, elle rejoint des
centaines d'autres personnes qui s'agglutinent, inquiètes, pour
consulter une liste et voir où se trouve leur nom et combien de temps
elles doivent encore attendre. Ce document détermine le sort de
centaines de personnes, dont certaines ont entamé leur voyage il y a des
mois, d'autres il y a des années. C'est la liste d'attente pour les
réfugiés et demandeurs d'asile qui essaient d'entrer en Hongrie et
d’accéder à l'Union européenne.
Noor nous demande de nous parler à l'écart des enfants qui, dit-elle, ont déjà vu et entendu trop de choses." La suite sur amnistie.ca
lundi 15 août 2016
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