Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
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Femme travaillant dans les mines, Caucase, 1947, Musée Janus Pannonius, Pécs
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À la fin de l’année 1944, la Deuxième
Guerre mondiale était sur le point de s’achever mais pour des millions
de personnes la véritable épreuve ne faisait que commencer. Outre les
soldats et les prisonniers de guerre, des centaines de milliers de
civils, des gens âgés, des femmes, des enfants, ont perdu leur maison,
leur fortune, leur liberté.
Entre novembre 1944 et avril 1945, sur
ordre de Staline, les organes militaires de l’Armée rouge, ont arrêté
250 000 civils sur le territoire hongrois pour les emmener dans des
camps de travail soviétiques. La plupart d’entre eux ont été déportés
pour venir étoffer les rangs des prisonniers de guerre, d’autres en
raison de leur origine allemande ou hongroise, selon le principe de la
culpabilité collective. Un tiers de ces personnes, majoritairement des
jeunes filles et des jeunes femmes, n’ont pas survécu aux conditions
inhumaines de cet « esclavage moderne ».
La déportation des ressortissants
hongrois qui peut être considérée comme une forme d’épuration ethnique, a
été largement passée sous silence jusqu’au changement de régime en 1990
et, aujourd’hui encore, l’opinion publique internationale continue
d’ignorer ce chapitre obscur de l’histoire hongroise.
C’est pourquoi, l’Institut hongrois de
Paris estime particulièrement important de faire connaître au public
français la véritable nature de ce phénomène communément appelé «
málenkij robot », une forme corrompue de l'expression russe « malen'kaya
rabota » (маленькая работа) qui signifie « petit travail ».
Au travers d’objets authentiques,
photos, documents écrits, récits individuels, l’exposition fait revivre
les épreuves endurées par les habitants des camps et rend hommage à tous
les déportés.
Commissaire de l’exposition : Judit Müller, directrice adjointe, Musée Janus Pannonius, Pécs
Entrée libre
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