samedi 6 août 2016

Sous un ciel étranger… Le travail forcé des jeunes Hongrois en Union soviétique Exposition 9 septembre - 13 octobre 2016 Institut hongrois

vernissage le 8 septembre à 18h30
Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44




Femme travaillant dans les mines, Caucase, 1947, Musée Janus Pannonius, Pécs

À la fin de l’année 1944, la Deuxième Guerre mondiale était sur le point de s’achever mais pour des millions de personnes la véritable épreuve ne faisait que commencer. Outre les soldats et les prisonniers de guerre, des centaines de milliers de civils, des gens âgés, des femmes, des enfants, ont perdu leur maison, leur fortune, leur liberté.
Entre novembre 1944 et avril 1945, sur ordre de Staline, les organes militaires de l’Armée rouge, ont arrêté 250 000 civils sur le territoire hongrois pour les emmener dans des camps de travail soviétiques. La plupart d’entre eux ont été déportés pour venir étoffer les rangs des prisonniers de guerre, d’autres en raison de leur origine allemande ou hongroise, selon le principe de la culpabilité collective. Un tiers de ces personnes, majoritairement des jeunes filles et des jeunes femmes, n’ont pas survécu aux conditions inhumaines de cet « esclavage moderne ».
La déportation des ressortissants hongrois qui peut être considérée comme une forme d’épuration ethnique, a été largement passée sous silence jusqu’au changement de régime en 1990 et, aujourd’hui encore, l’opinion publique internationale continue d’ignorer ce chapitre obscur de l’histoire hongroise.
C’est pourquoi, l’Institut hongrois de Paris estime particulièrement important de faire connaître au public français la véritable nature de ce phénomène communément appelé « málenkij robot », une forme corrompue de l'expression russe « malen'kaya rabota » (маленькая работа) qui signifie « petit travail ».
Au travers d’objets authentiques, photos, documents écrits, récits individuels, l’exposition fait revivre les épreuves endurées par les habitants des camps et rend hommage à tous les déportés.
Commissaire de l’exposition : Judit Müller, directrice adjointe, Musée Janus Pannonius, Pécs
Entrée libre

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