"Arthur Koestler, écrivain hongrois, à la réputation controversée, s'est
longtemps passionné pour la politique avant de se plonger dans la
popularisation des sciences le menant à une réflexion philosophique sur
les structures d'un réel à plusieurs dimensions.
En 1937 pendant la guerre d'Espagne, comme je me trouvais en prison
avec la perspective d'avoir à affronter le peloton d'exécution, je fis
le vœu, si je sortais vivant, d’écrire une autobiographie sincère et où
je me ménagerais si peu qu’à côté d’elle les Confessions de Rousseau et
les Mémoires de Cellini paraîtraient pure hypocrisie... Arthur Koestler dans son oeuvre autobiographique.
uif hongrois né à Budapest en 1905, il suit ses études dans une Vienne
encore heureuse, puis devient journaliste en Palestine. Revenu en
Europe, il adhère au Parti communiste allemand, trouvant là une réponse à
la menace nazie. Il part un an en Union Soviétique, puis participe à la
guerre civile espagnole. Dès 1938, ayant rompu avec le Parti
communiste, il combat sans relâche le régime stalinien, notamment à
travers son roman majeur, Le Zéro et l'Infini. Sans doute
prisonnier d'une sorte de purgatoire intellectuel dans lequel l'a
longtemps gardé une certaine intelligentsia marxiste, il incarnait le
"renégat", celui qui avait brûlé le communisme après l'avoir adoré. À
partir de 1940, il vit en Angleterre, où il se suicide avec sa femme en
mars 1983. Son oeuvre de romancier, philosophe, historien et essayiste
lui vaut une renommée mondiale." La suite à lire et à écouter (58') sur franceculture.fr
jeudi 20 septembre 2018
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