Programme
György Ligeti
- Requiem
- Le grand macabre
Matthias Pintscher©Frank Ferville
|
Distribution
Ensemble intercontemporain Elèves du Conservatoire de Paris Choeur National Hongrois Matthias Pintscher, direction Marie Soubestre, soprano Makeda Monnet, soprano Victoire Bunel, mezzo-soprano Benoît Rameau, ténor Jean-Christophe Lanièce, baryton Csaba Somos, chef de choeur
Dans ce premier volet du
portrait du grand maître hongrois, petit aperçu de son œuvre lyrique et
vocale mise en perspective avec celle de Liszt. À l’Ensemble
intercontemporain et l’Orchestre du Conservatoire de Paris se joignent
le Chœur de l’Orchestre National Philharmonie de Hongrie.
György Ligeti ne fait rien comme les autres. Lorsqu’il s’attaque, en 1974, au défi de l’opéra, non seulement il s’empare d’un sujet rocambolesque, mi-bouffon mi-tragique, s’inspirant de la pièce La Balade du Grand Macabre du dramaturge belge Michel de Ghelderode, mais il compose sa musique à la manière d’un patchwork de citations opératiques, empruntées indifféremment à Monteverdi, Mozart, Rossini, Verdi, Offenbach… Avouons que l’intrigue s’y prête, puisqu’on y suit un drôle de personnage qui affirme être la mort en personne et annonce sur tous les tons la fin du monde. S’agissant de fin du monde, un critique musical verra dans le Requiem (1965) de Ligeti une « fin du monde vue d’en bas ». C’est certainement ces airs de désolation qui ont poussé Stanley Kubrick à en utiliser des passages dans son film 2001, l’Odyssée de l’Espace.
György Ligeti ne fait rien comme les autres. Lorsqu’il s’attaque, en 1974, au défi de l’opéra, non seulement il s’empare d’un sujet rocambolesque, mi-bouffon mi-tragique, s’inspirant de la pièce La Balade du Grand Macabre du dramaturge belge Michel de Ghelderode, mais il compose sa musique à la manière d’un patchwork de citations opératiques, empruntées indifféremment à Monteverdi, Mozart, Rossini, Verdi, Offenbach… Avouons que l’intrigue s’y prête, puisqu’on y suit un drôle de personnage qui affirme être la mort en personne et annonce sur tous les tons la fin du monde. S’agissant de fin du monde, un critique musical verra dans le Requiem (1965) de Ligeti une « fin du monde vue d’en bas ». C’est certainement ces airs de désolation qui ont poussé Stanley Kubrick à en utiliser des passages dans son film 2001, l’Odyssée de l’Espace.
Coproduction Ensemble Intercontemporain, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Philharmonie de Paris
Tarifs : 5€ 10€ 12€ 15€ 20€ 25€
Cité de la musique - Philharmonie de Paris
221, avenue Jean-Jaurès
75019 Paris
221, avenue Jean-Jaurès
75019 Paris
Source et réservations sur philarmoniedeparis.fr
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