"Par Georges Fischer (Paris)
(Blogs Le Monde)
Georges Fischer brosse un tableau critique sur les incohérences du pouvoir hongrois
Dans quelques semaines, par une sorte d’oxymore dont seule l’Union européenne détient les secrets, Victor Orbàn en prendra la tête, lui dont la virulence anti- « Bruxelles » et le non-respect des règles fondamentales des démocraties européennes semblent être devenus l’essentiel du fonds de commerce. Etrange Hongrie ! car, ce paradoxe européen ne doit pas occulter quatre contradictions, paradoxes ou incohérences purement hongrois.Incohérence en effet que cette allergie aux immigrés et aux étrangers
qui rend impossible l’accueil d’un millier de réfugiés, soit un peu
moins d’un pour 10 000 habitants ! Après tout, que les Hongrois soient
issus des Avars, des Huns ou… d’autres populations, une chose est
certaine : ils sont descendants d’une immigration de masse ! Par
ailleurs, les discours gouvernementaux hongrois font référence sans
cesse aux racines chrétiennes de la Hongrie : ces racines sont-elles
bien identiques à celles d’une religion qui professe l’amour du
prochain ? Il suffit en outre de feuilleter
les annuaires téléphoniques hongrois : que de Németh (allemand), Orosz
(russe), Romàn (roumain), Toth (slovaque), Horvàth (croate)… voire Török
(turc). Enfin, comment ne pas être frappé par l’étrange faculté d’oubli
d’une nation dont beaucoup de membres se sont eux-mêmes trouvés dans
une difficile situation de réfugiés en 1956, réfugiés accueillis sans
restrictions par les pays occidentaux." La suite sur lemonde.fr
mercredi 19 septembre 2018
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