"Depuis le 15 octobre 2018, les sans-abri, interdits de séjour dans la
rue, risquent la prison. Plus d’un mois après l’entrée en vigueur de la
mesure, la vie des sans-domicile-fixe budapestois ne semble pas avoir
changé… à quelques exceptions près.
Laszlo vit dans une ruelle du quartier juif de Budapest depuis
vingt ans, assis au-dessus d’une bouche de chaleur, un maigre sac de
couchage sur les genoux. Alors que les températures frôlent désormais le
zéro la nuit, il avoue son inquiétude. « Hier, j’ai eu peur de
m’endormir. J’ai eu peur de geler. »Depuis le 15 octobre, la loi (et la
Constitution hongroise) lui interdit de séjourner dans la rue. Au bout
du quatrième avertissement de la police, une procédure judiciaire doit
obligatoirement démarrer, pouvant aller jusqu’à la prison. Mais pour ce
sexagénaire, la réglementation n’a pas encore sévi. « Ici, les policiers
me connaissent. Ils viennent me demander si ça va. Ils n’oseraient pas
m’interpeller. » Pour l’heure, la réglementation a donné lieu à huit
poursuites pénales, au cours desquelles des SDF, menottés, ont dû
comparaître devant des juges. Elles se sont soldées pour la plupart..." La suite sur la-croix.com (article payant)
jeudi 22 novembre 2018
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.