samedi 24 novembre 2018

Interview Agnes Heller: Nationalisme, comment la Hongrie est tombée

"Figure de l’opposition au régime de Viktor Orbán, la philosophe explique le succès des «populismes» par la disparition des classes sociales et l’absence de récits collectifs susceptibles de concurrencer les discours nationalistes.
Pour elle, la philosophie européenne est un «oiseau migrateur», qui voyage d’un pays à l’autre selon les époques, et n’a fait durablement son nid que dans quelques contrées comme la France ou l’Angleterre. L’expression lui correspond bien, à elle aussi : à 89 ans, la philosophe Agnès Heller, élève du marxiste Georg Lukács avec qui elle fonda l’école de Budapest, a beaucoup voyagé. Dans les années 70, opposée au régime communiste, cette grande figure intellectuelle hongroise part pour l’Australie. Elle rejoint ensuite la New School de New York où elle reprend la chaire de Hannah Arendt. Si elle est aujourd’hui installée à Budapest, elle reste très active, notamment pour marquer son opposition à Viktor Orbán qu’elle n’hésite pas à qualifier de «tyran». Il lui répond en nommant «la bande à Heller» certains intellectuels hostiles à sa politique illibérale." La suite sur liberation.fr

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