"L'agence israélienne de renseignements Black Cube a participé à une
campagne visant à discréditer des ONG liées à George Soros, peu avant
les élections législatives d'avril 2018 en Hongrie remportées par Viktor
Orban, a indiqué samedi le site d'informations Politico, citant un
ancien employé ainsi qu'une personne proche de la société.
Entre
décembre 2017 et mars 2018, des ONG hongroises ainsi que des individus
liés au milliardaire juif hongro-américain ont été contactés par des
agents utilisant de fausses identités et secrètement enregistrés.
Les
informations tirées des enregistrements ont ensuite été transmises au
Premier ministre Viktor Orbán et utilisées contre les organisations
durant les derniers jours de la campagne électorale, selon Politico." La suite sur i24news.tv
dimanche 8 juillet 2018
Hongrie: Gay Pride sous haute sécurité après des menaces de l’extrême droite
"A Budapest, des milliers de personnes ont défilé ce samedi 7 juillet à
l’occasion de la Gay Pride, la marche des fiertés. Ils étaient moins
nombreux que les années passées. Le temps était radieux et l’ambiance
joyeuse, mais cette Gay Pride s’est déroulée sous haute surveillance
policière en raison des avertissements d’un groupuscule d’extrême
droite. Le mouvement « Notre patrie », une branche dissidente du parti
d’extrême droite Jobbik, appelle à interdire la Gay Pride.
Collier aux couleurs de l’arc-en-ciel autour du cou, Edit S danse avec l’insouciance de ses 18 ans. C’est la deuxième fois qu’elle participe à la Gay Pride. « J’adore cette ambiance, c’est comme un festival. Une fête de l’amour et de la tolérance. Et chacun peut être soi-même, c’est important », s’enthousiasme la lycéenne." La suite sur rfi.fr
Collier aux couleurs de l’arc-en-ciel autour du cou, Edit S danse avec l’insouciance de ses 18 ans. C’est la deuxième fois qu’elle participe à la Gay Pride. « J’adore cette ambiance, c’est comme un festival. Une fête de l’amour et de la tolérance. Et chacun peut être soi-même, c’est important », s’enthousiasme la lycéenne." La suite sur rfi.fr
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samedi 7 juillet 2018
Eric Fournier, l’ambassadeur de France qui admirait trop Orban
"Emmanuel Macron a dû désavouer l’ex-diplomate en chef français à Budapest, prompt à tresser des louanges au dirigeant hongrois.
Son franc-parler et un certain goût pour la provocation font de longue date d’Eric Fournier, 59 ans, une figure pour le moins discutée de la diplomatie française. Ce passionné de saxo se retrouve de nouveau au centre d’une polémique : le représentant de la France en Hongrie peut-il paraître reprendre à son compte les positions du très autoritaire et xénophobe homme fort du pays, Viktor Orban ?
L’affaire a éclaté avec la publication par Mediapart du contenu d’une note diplomatique, rédigée le 18 juin, par cet ambassadeur en poste à Budapest depuis trois ans. Dans cette analyse, il lave le dirigeant hongrois de toute accusation d’antisémitisme, fustigeant en revanche la « presse française et anglo-saxonne », soupçonnée de vouloir détourner l’attention du « véritable antisémitisme moderne », celui des « musulmans de France et d’Allemagne ». Cet antisémitisme d’Orban ne serait à l’en croire qu’un « fantasme de journalistes étrangers » qui devraient, au contraire, saluer, selon lui, un « modèle » à suivre pour sa « gestion des mouvements migratoires illégaux »." La suite sur lemonde.fr
Son franc-parler et un certain goût pour la provocation font de longue date d’Eric Fournier, 59 ans, une figure pour le moins discutée de la diplomatie française. Ce passionné de saxo se retrouve de nouveau au centre d’une polémique : le représentant de la France en Hongrie peut-il paraître reprendre à son compte les positions du très autoritaire et xénophobe homme fort du pays, Viktor Orban ?
L’affaire a éclaté avec la publication par Mediapart du contenu d’une note diplomatique, rédigée le 18 juin, par cet ambassadeur en poste à Budapest depuis trois ans. Dans cette analyse, il lave le dirigeant hongrois de toute accusation d’antisémitisme, fustigeant en revanche la « presse française et anglo-saxonne », soupçonnée de vouloir détourner l’attention du « véritable antisémitisme moderne », celui des « musulmans de France et d’Allemagne ». Cet antisémitisme d’Orban ne serait à l’en croire qu’un « fantasme de journalistes étrangers » qui devraient, au contraire, saluer, selon lui, un « modèle » à suivre pour sa « gestion des mouvements migratoires illégaux »." La suite sur lemonde.fr
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Gaz de la mer Noire : querelle diplomatique entre la Hongrie et la Roumanie
"Les
déclarations de Kristof Terhes, directeur général du transporteur
hongrois de gaz FGSZ, ont déclenché une querelle diplomatique entre la
Roumanie et la Hongrie. Bien que les deux pays soient partenaires dans
le projet du gazoduc BRUA, Kristof Terhes a critiqué la gestion de la
Roumanie et cherché à justifier le désengagement de son pays.
Par Elena Deacu
Le gazoduc BRUA (Bulgarie-Roumanie-Hongrie-Autriche) reliera ces quatre
pays sur une longueur d’environ 1318 km. Le projet a été conçu en 2016
et l’accord de financement signé en 2017. Le tronçon roumain, dont le
coût s’élève à 478,6 millions d’euros, est en majeure partie financé par
la Commission européenne, la Banques européenne d’investissement et la
Banque européenne pour la reconstruction et le développement.
Les travaux ont débuté en juin 2018. Selon l’opérateur Transgaz en
charge du projet en Roumanie, une première partie du gazoduc devrait
être fonctionnelle en 2019, la seconde en 2022. Dès 2020, le gazoduc
BRUA devrait (...)" La suite sur courrierdesbalkans.fr (article payant)
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vendredi 22 juin 2018
Migrants : les pays de Visegrad boycottent le mini-sommet
"Jeudi, à Budapest, les quatre pays de l'Est européen les plus hostiles
aux quotas de migrants ont de nouveau affiché leur unité. Pas question
pour eux de se répartir des réfugiés. Les pays du groupe de Visegrad se
sont réunis à la veille d'un mini sommet européen consacré à la question
migratoire. Un mini sommet qu'ils ont décidé de boycotter." La suite sur euronews.com
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Hongrie : l'Opéra annule quinze représentations de "Billy Elliot" après une campagne homophobe
"Selon un journal conservateur proche du gouvernement, cette production risquait de transformer les petits garçons hongrois en "homosexuels". L'Opéra national hongrois a annoncé jeudi avoir dû annuler quinze représentations de la comédie musicale Billy Elliot à Budapest à la suite d'une campagne de presse homophobe.
"La campagne négative des dernières semaines à l'égard de la production Billy Elliot a fait chuter la vente de billets de manière importante", a expliqué le directeur de l'institution Szilveszter Okovacs, cité par le journal hongrois en ligne 444.hu." La suite sur europe1.fr
"La campagne négative des dernières semaines à l'égard de la production Billy Elliot a fait chuter la vente de billets de manière importante", a expliqué le directeur de l'institution Szilveszter Okovacs, cité par le journal hongrois en ligne 444.hu." La suite sur europe1.fr
L’habit ne fait pas le moine: l’équipe de France l’a prouvé en 1978, la Hongrie en souffre encore
"Un épisode rocambolesque précurseur de l’audacieuse génération Platini et prélude au dramatique déclin magyar.
Ce 10 juin 1978 à l’Estadio Minella de Mar Del Plata, Français et Hongrois voulaient sortir la tête haute d’une compétition complètement ratée. Côté Bleus, deux revers frustrants contre l’Argentine et l’Italie éliminent d’office la bande à Dominique Bathenay et Marius Trésor. Côté Magyars, même tarif infligé aux camarades de Nyilasi et Törőcsik par l’Albiceleste et la Squadra Azzurra. Finalement, trois coups de boutoir signés Lopez, Berdoll et Rocheteau (avec réduction du score de Zombori entre temps) renvoient la sélection de Lajos Baróti à Budapest sans avoir pu inscrire le moindre point." La suite sur slate.fr
Ce 10 juin 1978 à l’Estadio Minella de Mar Del Plata, Français et Hongrois voulaient sortir la tête haute d’une compétition complètement ratée. Côté Bleus, deux revers frustrants contre l’Argentine et l’Italie éliminent d’office la bande à Dominique Bathenay et Marius Trésor. Côté Magyars, même tarif infligé aux camarades de Nyilasi et Törőcsik par l’Albiceleste et la Squadra Azzurra. Finalement, trois coups de boutoir signés Lopez, Berdoll et Rocheteau (avec réduction du score de Zombori entre temps) renvoient la sélection de Lajos Baróti à Budapest sans avoir pu inscrire le moindre point." La suite sur slate.fr
jeudi 21 juin 2018
Comment la Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Pologne et Autriche comptent acculer Angela Merkel ?
"
Un pour tous et tous pour un !" Réunis ce jeudi dans le grand
Bazar au bord du Danube sous le château de Buda, les quatre Premiers
ministres ne feront probablement pas mentir le slogan du "V4" affiché
dans les rues de la capitale hongroise. Peter Pellegrini le Slovaque,
Viktor Orbán le Hongrois, Mateusz Morawiecki le Polonais et Andrej Babiš
le Tchèque, ont l’intention de faire peser leur alliance de tout son
poids lors du Conseil européen des 28 et 29 juin, qui s’annonce crucial
pour la politique migratoire européenne. Le chancelier autrichien
Sebastian Kurz, coalisé avec le FPÖ d’extrême droite, sera lui aussi de
la partie." La suite sur lalibre.be (article payant)
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Le forint hongrois repart à la baisse, la banque centrale n'intervient pas
"(AOF) - La banque centrale de Hongrie a maintenu son cap accommodant en
dépit des pressions que subit sa devise. Le forint, comme nombre de
devises émergentes, se déprécie fortement depuis plusieurs jours dans un
contexte de hausse des taux et du dollar américains." La suite sur boursorama.com
Le combat de Michael Ignatieff pour la démocratie en Hongrie
"L'Université d'Europe centrale, à Budapest, reconnue pour ses valeurs
libérales, est la cible du régime autoritaire de Viktor Orban. Elle
pourrait être forcée de quitter le pays. Rencontre avec son recteur,
Michael Ignatieff.
« Nous sommes devenus un symbole de liberté académique et d’autonomie institutionnelle », note l’ex-chef du Parti libéral du Canada et ancien professeur à Harvard.
Assis à son bureau de l’Université d’Europe centrale, le recteur Michael Ignatieff reste songeur. De sa fenêtre, il peut voir les magnifiques édifices de style Art déco du vieux Budapest et, un peu plus loin, le Danube qui traverse la ville.
Ce spectacle, il risque de ne plus pouvoir l’admirer très longtemps. L’Université d’Europe centrale pourrait fort bien, dès l’an prochain, déménager ses locaux à Vienne, en Autriche. Elle est en butte à l’hostilité du régime autoritaire du premier ministre, Viktor Orban, qui a déclaré la guerre à toutes les institutions et organisations non gouvernementales (ONG) financées par le milliardaire et philanthrope américain d’origine hongroise George Soros." La suite et entretien à écouter sur radio-canada.ca
« Nous sommes devenus un symbole de liberté académique et d’autonomie institutionnelle », note l’ex-chef du Parti libéral du Canada et ancien professeur à Harvard.
Assis à son bureau de l’Université d’Europe centrale, le recteur Michael Ignatieff reste songeur. De sa fenêtre, il peut voir les magnifiques édifices de style Art déco du vieux Budapest et, un peu plus loin, le Danube qui traverse la ville.
Ce spectacle, il risque de ne plus pouvoir l’admirer très longtemps. L’Université d’Europe centrale pourrait fort bien, dès l’an prochain, déménager ses locaux à Vienne, en Autriche. Elle est en butte à l’hostilité du régime autoritaire du premier ministre, Viktor Orban, qui a déclaré la guerre à toutes les institutions et organisations non gouvernementales (ONG) financées par le milliardaire et philanthrope américain d’origine hongroise George Soros." La suite et entretien à écouter sur radio-canada.ca
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mercredi 20 juin 2018
En Hongrie, on dresse désormais des listes noires de chercheurs trop « libéraux »
"Un site d'information proche du pouvoir a dévoilé hier une liste de
chercheurs coupables de travaux collant trop près à une "grille de
lecture libérale du monde". L'offensive contre le monde de la recherche
publique se poursuit en Hongrie. Après l'annonce la semaine dernière
d'un plan de centralisation du réseau d'instituts de recherche
actuellement sous la tutelle de l'Académie des sciences (MTA), le site
d'information Figyelő a publié hier une liste noire de chercheurs
coupables "de privilégier les recherches sur le genre et l'homosexualité .
. ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
Et la Hongrie criminalisa la solidarité avec les migrants
"Après des mois d’incertitude, le Parlement hongrois vient d’adopter un
projet de loi controversé qui criminalisera les activités des ONG
accusées de "faciliter" l’immigration illégale sur le territoire
hongrois.
Voté avec le soutien de 160 députés (80% du Parlement) dont ceux du parti d'extrême-droite Jobbik, le texte de la "loi Soros" vient d'être adopté par le Parlement hongrois. Remanié à trois reprises depuis janvier, il prévoit de pénaliser tout individu travaillant pour des organisations d’aide aux réfugiés en sol hongrois . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
Voté avec le soutien de 160 députés (80% du Parlement) dont ceux du parti d'extrême-droite Jobbik, le texte de la "loi Soros" vient d'être adopté par le Parlement hongrois. Remanié à trois reprises depuis janvier, il prévoit de pénaliser tout individu travaillant pour des organisations d’aide aux réfugiés en sol hongrois . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
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La Hongrie en passe de pénaliser l’aide aux réfugiés
"À Budapest, les députés doivent voter mercredi 20 juin un ensemble de mesures visant à criminaliser l’assistance aux migrants.
Un amendement constitutionnel devrait également interdire tout quota obligatoire de réfugiés.
« Il est impossible d’installer un peuple étranger en Hongrie », indique l’amendement constitutionnel qui est soumis mercredi 20 juin au vote des députés hongrois. Entre les lignes, c’est la Commission européenne qui est visée, elle qui avait voulu imposer à la Hongrie un « quota » de 1 300 réfugiés en 2015. Viktor Orban, le premier ministre, met donc ses promesses à exécution, fort de sa nouvelle majorité des deux tiers au Parlement." La suite sur la-croix.com
Un amendement constitutionnel devrait également interdire tout quota obligatoire de réfugiés.
« Il est impossible d’installer un peuple étranger en Hongrie », indique l’amendement constitutionnel qui est soumis mercredi 20 juin au vote des députés hongrois. Entre les lignes, c’est la Commission européenne qui est visée, elle qui avait voulu imposer à la Hongrie un « quota » de 1 300 réfugiés en 2015. Viktor Orban, le premier ministre, met donc ses promesses à exécution, fort de sa nouvelle majorité des deux tiers au Parlement." La suite sur la-croix.com
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ONG,
Réfugiés,
Xénophobie
Hongrie : vers une "taxe migrants"
"Une
taxe spéciale "migrants". Ce projet, le gouvernement hongrois n'entend
pas y renoncer. Il compte même le soumettre au Parlement très
prochainement. C'est ce qu'a annoncé le ministre des Finances. Objectif :
taxer à 25% les ONG financées par l'étranger qui viennent en aide aux
migrants.
Fort de sa réélection en avril, le nationaliste Viktor Orban et son gouvernement veut maintenir une ligne dure vis-à-vis des migrants et des demandeurs d'asile. Budapest, qui a fait dresser une clôture le long de ses frontières avec la Serbie et la Croatie en 2015, refuse les quotas de réfugiés voulus par Bruxelles." La suite sur euronews.com
Fort de sa réélection en avril, le nationaliste Viktor Orban et son gouvernement veut maintenir une ligne dure vis-à-vis des migrants et des demandeurs d'asile. Budapest, qui a fait dresser une clôture le long de ses frontières avec la Serbie et la Croatie en 2015, refuse les quotas de réfugiés voulus par Bruxelles." La suite sur euronews.com
Je perds mes photos de vacances : un an après, un inconnu de Transylvanie me les renvoie
"Début juin, un jeune Hongrois m’a contactée via Facebook : il a retrouvé
la carte mémoire de mon appareil photo dans une chambre d’hôtel, en
Norvège. Un endroit où j’avais séjourné l’année précédente. Il y a
quelques jours, j’ai reçu la carte et mes photos chez moi. Un beau
geste.
C’est le genre de petite histoire qui réchauffe le cœur. Il y a une quinzaine de jours, j’ai été contactée via la messagerie de Facebook par un inconnu. Il me dit alors qu’il vient de retrouver la carte mémoire de mon appareil photo, dans une chambre d’une pension à Reine, village niché dans un paysage spectaculaire dans les îles Lofoten, en Norvège.
Alors, oui, je suis allée dans cette pension, au nord du cercle arctique, mais c’était en juillet 2017. Il y a près d’un an..." La suite sur ouest-france.fr
C’est le genre de petite histoire qui réchauffe le cœur. Il y a une quinzaine de jours, j’ai été contactée via la messagerie de Facebook par un inconnu. Il me dit alors qu’il vient de retrouver la carte mémoire de mon appareil photo, dans une chambre d’une pension à Reine, village niché dans un paysage spectaculaire dans les îles Lofoten, en Norvège.
Alors, oui, je suis allée dans cette pension, au nord du cercle arctique, mais c’était en juillet 2017. Il y a près d’un an..." La suite sur ouest-france.fr
L'Italien Marco Rossi nouveau sélectionneur de la Hongrie
"La Fédération hongroise de football (MLSZ) a annoncé mardi avoir renvoyé
le sélectionneur belge Georges Leekens, qu'elle a remplacé par
l'Italien Marco Rossi. Le Belge avait pris la tête de l'équipe de
Hongrie le 30 octobre 2017 mais n'a pas réussi à obtenir ne serait-ce
qu'une seule victoire. Les Magyars ont perdu contre le Kazakhstan (3-2)
et l'Ecosse (0-1), ont fait match nul avec la Biélorussie et ont perdu
contre l'Australie récemment (1-2). La sélection hongroise s'est fixée
comme objectif de participer à l'Euro 2020." La suite sur lefigaro.fr
mardi 19 juin 2018
Les socialistes hongrois ont clôturé leur congrès dans le brouillard
"Encore sonnés par leur déroute aux élections législatives d'avril
dernier, les socialistes hongrois se sont dotés d'une nouvelle direction
ce dimanche. Bertalan Tóth a pris la tête d'une formation divisée et
sans feuille de route claire.
Le congrès du Parti socialiste hongrois (MSzP) s'est achevé ce dimanche par l'élection de Bertalan Tóth à sa présidence. Cet apparatchik originaire de Pécs a battu un autre homme d'appareil sur le fil : le député Attila Mesterházy, déjà à la tête du parti entre 2010 et 2014. Le duel entre les deux quadragénaires a viré à l'affrontement personnel, reléguant aux calendes grecques le nécessaire travail d'introspection après une succession de déroutes face à Viktor Orbán depuis 2010. La tenue du congrès du MSzP a été précipitée par la démission de Gyula Molnár il y a deux mois . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
Le congrès du Parti socialiste hongrois (MSzP) s'est achevé ce dimanche par l'élection de Bertalan Tóth à sa présidence. Cet apparatchik originaire de Pécs a battu un autre homme d'appareil sur le fil : le député Attila Mesterházy, déjà à la tête du parti entre 2010 et 2014. Le duel entre les deux quadragénaires a viré à l'affrontement personnel, reléguant aux calendes grecques le nécessaire travail d'introspection après une succession de déroutes face à Viktor Orbán depuis 2010. La tenue du congrès du MSzP a été précipitée par la démission de Gyula Molnár il y a deux mois . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
Le compagnon de voyage de Gyula Krúdy - Critique par André Lorant
Le compagnon de voyage est l’un des romans les plus sensuels, les plus morbides, les plus inquiétants et très certainement pervers de Gyula Krúdy. Apparemment rien de plus conventionnel qu’un auteur recueille dans un train les confidences d’un voyageur inconnu. Mais au bout de quelques pages - le train traverse un paysage où on entend glapir des renards invisibles--, le récit rapporté envahit l’espace imaginaire du livre, au point qu’à la fin disparaît le cadre de la narration et ne subsiste que la parole du personnage rencontré. Voici quelques traits essentiels de son histoire.
Il a une quarantaine d’années. Dans la petite ville au Nord de la Hongrie - région chère à Márai -, sans but précis, il se livre à son désoeuvrement et le trompe par des aventures amoureuses. Il séduit sa logeuse qui se donne à lui par pur intérêt, pour le retenir. Honteuse d’avoir cédé, elle lui présente sa sœur, qui lui fait connaître ses amies. Le visiteur se livre à une « danse du coq et du taureau » au cours de laquelle ses partenaires se passent le bâton de relai de sa virilité. Mais, la ronde amoureuse, dans le sens que Schnitzler donne à ce terme, devient de plus en plus sinistre. Thanatos jette son ombre noire sur l’Éros.
L’église, lieu de prières et de rencontres, devient de plus en plus funeste. Le sanctuaire dégage une atmosphère glaciale, des statues de saints au regard insensible depuis des siècles peuplent le retable. Le visiteur a l’impression qu’une écrevisse se soulève du bénitier pour le pincer (pour le castrer diraient les psychanalystes). Des vieilles repoussantes, des harpies, des sorcières, des « matrones avachies » étouffent par leur présence des êtres jeunes qui y cherchent refuge.
Le visiteur est subjugué par Eszténa, une jeune vierge de quinze ans, affligée d’une mère bigote, culpabilisée à vie pour avoir cédé à un premier séducteur. Sous la pression maternelle, Eszténa se destine au couvent mais, avant d’appartenir au Christ, elle veut appartenir à un mortel. Mère et fille sont obsédées par la Mort, présente sous la forme d’un cirier, puis par une entremetteuse repoussante. Eszténa est sur le point de se donner au visiteur, mais à ce moment-là, c’est lui-même qui se met à délirer : « Prépare-toi donc, fillette, lave ton corps, après avoir purifié ton âme, puisque tu t’apprêtes au sacrifice » et un peu plus loin : « N’entends-tu pas glapir la petite cloche qui avait sonné le jour de ta naissance, mais c’est d’effroi qu’elle se lamente à présent puisque tu te prépares à t’enfoncer dans les ténèbres de la mort ». Finalement, c’est l’apparition réelle ou imaginaire de la tête de la mère qui incite Eszténa à quitter précipitamment le lieu et, vêtue d’un simple jupon empesé, à se jeter dans le fleuve.
Le sensuel, le morbide, le fantastique ne satisfont point le créateur Krúdy. Il tient à précipiter le récit dans le grotesque. » La nouvelle du suicide se répand rapidement. C’était jour du marché. « Tout le monde semblait atteint de folie. Répandant autour d’eux une odeur de fromage, les boutiquiers se tenaient au milieu de la rue dans l’attente d’on ne savait quel miracle. » De vieilles femmes suivent l’affolement de leurs fenêtres, de petits vieillards se mettent à courir. Les anciennes maîtresses du visiteur réapparaissent débraillées. Des scènes de cirques, une odeur de soufre, des chants qui ressemblent à des hurlements alimentent ce crescendo qui ne s’apaise que dans la scène d’amour du visiteur et de sa logeuse qui éprouve du plaisir, cette fois-ci, sans arrière-pensée.
Dans la vie et dans l’œuvre de Krúdy, la poursuite du plaisir est entachée à la fois de perversité et de culpabilité. Le compagnon de voyage est un livre étonnamment moderne. Le lecteur doit veiller à ce qu’il ne soit pas happé par ce tourbillon dangereux de plaisirs et de désirs !
Il a une quarantaine d’années. Dans la petite ville au Nord de la Hongrie - région chère à Márai -, sans but précis, il se livre à son désoeuvrement et le trompe par des aventures amoureuses. Il séduit sa logeuse qui se donne à lui par pur intérêt, pour le retenir. Honteuse d’avoir cédé, elle lui présente sa sœur, qui lui fait connaître ses amies. Le visiteur se livre à une « danse du coq et du taureau » au cours de laquelle ses partenaires se passent le bâton de relai de sa virilité. Mais, la ronde amoureuse, dans le sens que Schnitzler donne à ce terme, devient de plus en plus sinistre. Thanatos jette son ombre noire sur l’Éros.
L’église, lieu de prières et de rencontres, devient de plus en plus funeste. Le sanctuaire dégage une atmosphère glaciale, des statues de saints au regard insensible depuis des siècles peuplent le retable. Le visiteur a l’impression qu’une écrevisse se soulève du bénitier pour le pincer (pour le castrer diraient les psychanalystes). Des vieilles repoussantes, des harpies, des sorcières, des « matrones avachies » étouffent par leur présence des êtres jeunes qui y cherchent refuge.
Le visiteur est subjugué par Eszténa, une jeune vierge de quinze ans, affligée d’une mère bigote, culpabilisée à vie pour avoir cédé à un premier séducteur. Sous la pression maternelle, Eszténa se destine au couvent mais, avant d’appartenir au Christ, elle veut appartenir à un mortel. Mère et fille sont obsédées par la Mort, présente sous la forme d’un cirier, puis par une entremetteuse repoussante. Eszténa est sur le point de se donner au visiteur, mais à ce moment-là, c’est lui-même qui se met à délirer : « Prépare-toi donc, fillette, lave ton corps, après avoir purifié ton âme, puisque tu t’apprêtes au sacrifice » et un peu plus loin : « N’entends-tu pas glapir la petite cloche qui avait sonné le jour de ta naissance, mais c’est d’effroi qu’elle se lamente à présent puisque tu te prépares à t’enfoncer dans les ténèbres de la mort ». Finalement, c’est l’apparition réelle ou imaginaire de la tête de la mère qui incite Eszténa à quitter précipitamment le lieu et, vêtue d’un simple jupon empesé, à se jeter dans le fleuve.
Le sensuel, le morbide, le fantastique ne satisfont point le créateur Krúdy. Il tient à précipiter le récit dans le grotesque. » La nouvelle du suicide se répand rapidement. C’était jour du marché. « Tout le monde semblait atteint de folie. Répandant autour d’eux une odeur de fromage, les boutiquiers se tenaient au milieu de la rue dans l’attente d’on ne savait quel miracle. » De vieilles femmes suivent l’affolement de leurs fenêtres, de petits vieillards se mettent à courir. Les anciennes maîtresses du visiteur réapparaissent débraillées. Des scènes de cirques, une odeur de soufre, des chants qui ressemblent à des hurlements alimentent ce crescendo qui ne s’apaise que dans la scène d’amour du visiteur et de sa logeuse qui éprouve du plaisir, cette fois-ci, sans arrière-pensée.
Dans la vie et dans l’œuvre de Krúdy, la poursuite du plaisir est entachée à la fois de perversité et de culpabilité. Le compagnon de voyage est un livre étonnamment moderne. Le lecteur doit veiller à ce qu’il ne soit pas happé par ce tourbillon dangereux de plaisirs et de désirs !
A.L.
Voir aussi le Blog des Mardis hongrois
Perdre du poids : Les causes de l'obésité pourraient s'expliquer grâce à nos chiens
"Alors qu’un animal domestique sur trois est en surpoids, des
chercheurs hongrois ont mené une étude pour essayer de déterminer les
causes d’obésité chez nos compagnons à quatre pattes. Les résultats de
tests comportementaux menés sur des chiens pourraient apporter des
éléments de réponse pour les humains.
Publiée dans la revue Royal Society Open Science, une étude menée par des chercheurs de Budapest tend à faire un parallèle entre le comportement alimentaire des chiens et celui des humains. Logique quand on sait que l’on partage le même environnement ? Explications." La suite sur maxisciences.com
Publiée dans la revue Royal Society Open Science, une étude menée par des chercheurs de Budapest tend à faire un parallèle entre le comportement alimentaire des chiens et celui des humains. Logique quand on sait que l’on partage le même environnement ? Explications." La suite sur maxisciences.com
Comment la Turquie et la Hongrie ont mis en place des régimes liberticides
"Idil Eser, directrice d’Amnesty International en Turquie, et son
homologue hongroise, Julia Ivan, analysent ensemble les dérives à
l’œuvre dans leurs pays. Il en ressort que la Turquie et la Hongrie
connaissent une évolution similaire vers un régime hybride liberticide.
"Mieux vaut allumer une bougie que maudire l’obscurité." Depuis quelques années, cette phrase, essence même d’Amnesty International, a pris tout son sens pour les défenseurs des droits de l’homme en Turquie et en Hongrie. Deux pays séparés par un bon millier de kilomètres, des histoires, des religions, des cultures différentes, mais qui connaissent des évolutions similaires, en ce sens que les sociétés civiles y sont de plus en plus restreintes. Lors de leur passage à Bruxelles, Idil Eser, directrice de la section turque d’Amnesty, et son homologue hongroise, Julia Ivan, ont évoqué leurs réalités, qui se croisent par-delà les frontières dans l’oppression des voix dissidentes." La suite sur lalibre.be (article payant)
"Mieux vaut allumer une bougie que maudire l’obscurité." Depuis quelques années, cette phrase, essence même d’Amnesty International, a pris tout son sens pour les défenseurs des droits de l’homme en Turquie et en Hongrie. Deux pays séparés par un bon millier de kilomètres, des histoires, des religions, des cultures différentes, mais qui connaissent des évolutions similaires, en ce sens que les sociétés civiles y sont de plus en plus restreintes. Lors de leur passage à Bruxelles, Idil Eser, directrice de la section turque d’Amnesty, et son homologue hongroise, Julia Ivan, ont évoqué leurs réalités, qui se croisent par-delà les frontières dans l’oppression des voix dissidentes." La suite sur lalibre.be (article payant)
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