"Au moment où l’UE appelle les Etats membres à davantage d’efforts afin d’intégrer les Roms qui vivent sur leur sol, les intimidations de l’extrême droite magyare contre la "criminalité tzigane" continuent, sans que le gouvernement de Viktor Orbán, qui préside pourtant l’Union, ne réagisse.
Sans son église médiévale et ses caves à vin blotties à flanc de colline, Gyöngyöspata ressemblerait à tant d'autres villages hongrois : la mairie datant de l'époque communiste, la supérette Coop, les jardinets bien sarclés où pointent les premières jacinthes, les rues boueuses du ghetto rom.
Pourtant, un peu de l'avenir de l'Europe s'est joué, au mois de mars, dans cette localité de 2 850 habitants, à une heure de route au nord-est de Budapest. Encadrée par le parti Jobbik (entré au Parlement avec 16,8 % des voix, en avril 2010, mais en chute dans les sondages), l'extrême droite a fait de Gyöngyöspata un laboratoire contre la "criminalité tzigane", patrouillant jour et nuit avec l'appui de nombreux villageois, qui ont logé et nourri pendant plus de deux semaines les miliciens." La suite sur presseurop.eu
jeudi 7 avril 2011
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