"L'Union européenne a donné un mois au premier ministre Viktor Orban pour mettre fin à ses dérives autoritaires. Pourtant, à Debrecen, dynamique centre universitaire, ses lois liberticides ne dérangent guère. Plus au nord, à Ozd, une grande partie de la population trouve même Orban trop modéré. Dans cette cité industrielle sinistrée, l'extrême droite rafle les votes.
Autrefois, Ozd était une ville joyeuse, aussi joyeuse que possible à
l'époque du rideau de fer et du communisme du goulasch. Son usine
sidérurgique attirait des ouvriers de toute la Hongrie. Il y avait des
fêtes, des bals, des colonies de vacances gratuites au bord du lac
Balaton, des médailles pour les vieux. Au printemps, on se promenait
dans les collines. Et, à l'automne, c'étaient les vendanges à Eger, à
une petite heure de train, réputé pour son vin blanc. Ici, les parents
ne s'inquiétaient pas pour l'avenir, qui durerait aussi longtemps que
l'Union soviétique. Les enfants naissaient sidérurgiste ou couturière,
instituteur ou ingénieur. Ne pas travailler était impensable, et même
passible de prison." La suite sur lemonde.fr
vendredi 3 février 2012
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