C'est un conte sensuel et grave. C'est une ballade aux confins de la vie où la proximité de la mort donne toute la saveur des instants délicieux et fous, remplis d'aventures loufoques dans un lieu qui en est l'antithèse. Comment s'échapper d'une maison de retraite, faire la nique à la mort qui nous guette au travers de détours dans le passé, dans les souvenirs. Comment la jouissance de chaque instant peut donner à chaque seconde de vie, même dans une chaise roulante, la fulgurance d'un plaisir volé à l'éternité...
Merci Viviane pour ce petit délice, sans oublier le petit clin d'oeil à ses racines magyares.
JPF
Viviane Chocas, « Je vais beaucoup mieux que mes copains morts »,
Editeur : Héloise d'Ormesson, 180 p., 17 euros.
Viviane Chocas est aussi l'auteur du savoureux Bazar magyar
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